J'avais pourtant prévenu. Jai interdit dabord. Sans succès. Alors j'ai averti. Toujours pas. Jai fini par montrer les écueils. Rien n'y a fait.
Mais pourquoi donc Pandore continue-t-elle inlassablement à ouvrir cette fichue boîte ?
Je nen sais rien.
Mais si vous avez lu 39 heurts, vous ne pourrez pas dire que vous n'étiez pas prévenus. Si au contraire vous êtes en terrain inconnu, alors méfiez-vous des zones sombres de votre âme : elles sont reflétées ici dans un miroir malsain.
De toute façon, maintenant que c'est fait, il est trop tard pour refermer la boîte Alors, prêt à (re)plonger ?
Et si la Faucheuse faisait une crise existentielle ? Pourquoi ces hommes déplacent-ils cette montagne ? Comment une femme peut-elle disparaître peu à peu ? Et si vous étiez le seul à voir le néant ronger l'horizon ? Et si le juge convoquait votre urne à votre procès ? Et si cet anniversaire était votre dernier ? Pire ! S'il ne l'était pas ?
Dans ces 32 fables, vous côtoierez l'absurdité humaine dans toute son horrible splendeur
Après 39 heurts, Sylvain Namur revient avec un nouveau recueil. On ne change pas une recette qui gagne. Des histoires variées, courtes, inattendues mais qui nous saisissent aux tripes dès le premier mot. Histoires absurdes, décalées mais marquantes, dans le bon comme dans le mauvais sens du terme.
Suivant votre humeur, sensibilité, réceptivité, certains de ces récits vous marqueront tandis que d'autres glisseront sans vous émouvoir. Mais il faut toutes les lires, allez au bout du délire de l'auteur. Mais est-ce vraiment que son délire à lui ? Quelque part, c'est aussi le nôtre : nos peurs, nos angoisses face au futur, notre indifférence, notre mal être. Une infime partie de nous surgit au fil des histoires et nous place face à un miroir pas toujours très agréable à regarder.
Un face à face dérangeant, angoissant mais tellement jouissif car, en fin de compte, celui qui subit, ce n'est pas nous. Alors, pas grave...
L'auteur pose le doigt là où ça fait mal afin de nous sortir de notre torpeur, dénonce des comportements qui sont considérés comme intolérables et pourtant, ils font partis de notre quotidien et ne nous choquent plus. Une femme se fait violer : elle l'a cherché. Une femme meurt sous les coups de son mari : c'est triste, ça fait la une du journal et puis... Rien, on oublie et on passe à autre chose.
Et pourtant, je reste un peu sur ma faim. Autant 39 heurts m'avait happée du début jusqu'à la fin, là j'ai eu quelques flottements. J'ai trouvé les récits moins noirs, moins percutants, plus doux. Même si certaines histoires sont terrifiantes lorsque l'on regarde un tout petit peu plus loin que le bout de notre nez.
Allez, réveillez vos consciences ; ouvrez les yeux et lisez ces récits dans l'ordre que vous voulez puisqu'ils sont indépendants les uns des autres. Et surtout, posez-vous les bonnes questions !
Mais pourquoi donc Pandore continue-t-elle inlassablement à ouvrir cette fichue boîte ?
Je nen sais rien.
Mais si vous avez lu 39 heurts, vous ne pourrez pas dire que vous n'étiez pas prévenus. Si au contraire vous êtes en terrain inconnu, alors méfiez-vous des zones sombres de votre âme : elles sont reflétées ici dans un miroir malsain.
De toute façon, maintenant que c'est fait, il est trop tard pour refermer la boîte Alors, prêt à (re)plonger ?
Et si la Faucheuse faisait une crise existentielle ? Pourquoi ces hommes déplacent-ils cette montagne ? Comment une femme peut-elle disparaître peu à peu ? Et si vous étiez le seul à voir le néant ronger l'horizon ? Et si le juge convoquait votre urne à votre procès ? Et si cet anniversaire était votre dernier ? Pire ! S'il ne l'était pas ?
Dans ces 32 fables, vous côtoierez l'absurdité humaine dans toute son horrible splendeur
Après 39 heurts, Sylvain Namur revient avec un nouveau recueil. On ne change pas une recette qui gagne. Des histoires variées, courtes, inattendues mais qui nous saisissent aux tripes dès le premier mot. Histoires absurdes, décalées mais marquantes, dans le bon comme dans le mauvais sens du terme.
Suivant votre humeur, sensibilité, réceptivité, certains de ces récits vous marqueront tandis que d'autres glisseront sans vous émouvoir. Mais il faut toutes les lires, allez au bout du délire de l'auteur. Mais est-ce vraiment que son délire à lui ? Quelque part, c'est aussi le nôtre : nos peurs, nos angoisses face au futur, notre indifférence, notre mal être. Une infime partie de nous surgit au fil des histoires et nous place face à un miroir pas toujours très agréable à regarder.
Un face à face dérangeant, angoissant mais tellement jouissif car, en fin de compte, celui qui subit, ce n'est pas nous. Alors, pas grave...
L'auteur pose le doigt là où ça fait mal afin de nous sortir de notre torpeur, dénonce des comportements qui sont considérés comme intolérables et pourtant, ils font partis de notre quotidien et ne nous choquent plus. Une femme se fait violer : elle l'a cherché. Une femme meurt sous les coups de son mari : c'est triste, ça fait la une du journal et puis... Rien, on oublie et on passe à autre chose.
Et pourtant, je reste un peu sur ma faim. Autant 39 heurts m'avait happée du début jusqu'à la fin, là j'ai eu quelques flottements. J'ai trouvé les récits moins noirs, moins percutants, plus doux. Même si certaines histoires sont terrifiantes lorsque l'on regarde un tout petit peu plus loin que le bout de notre nez.
Allez, réveillez vos consciences ; ouvrez les yeux et lisez ces récits dans l'ordre que vous voulez puisqu'ils sont indépendants les uns des autres. Et surtout, posez-vous les bonnes questions !
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