Elle en est sûre : un meurtre a été commis. Mais la police ne la croit pas. Pas d'énigme sans solution pour Judith Potts ! La vieille anglaise passionnée de mots-croisés va se lancer dans l'enquête avec, à ses côtés, Becks, la femme du vicaire, et Suzie, la promeneuse de chien et commère attitrée de Marlow. Vous reprendrez bien un nuage de crime avec votre thé ?
Robert Thorogood est le créateur et scénariste de la série TV à succès Meurtres au paradis, suivie par 5 millions de téléspectateurs en France.
Avec cette première enquête des Dames de Marlow, il donne vie à une héroïne qui déchire tout : Judith Potts !
Avec Mort compte triple, premier tome de la série Les Dames de Marlow enquêtent, Robert Thorogood s’inscrit pleinement dans la tradition du cosy mystery : une intrigue légère, malicieuse, où l’on se plaît moins à frissonner qu’à savourer l’ambiance et à se laisser surprendre par la vivacité des personnages. L’histoire en elle-même n’a pas la prétention de révolutionner le genre — et c’est justement là tout son charme : elle invite le lecteur (ou, dans mon cas, l’auditeur) à exercer ses petites cellules grises dans un cadre doux, rassurant, presque familier.
Le véritable atout de ce roman réside dans son trio d’enquêtrices improbables : les Dames de Marlow. Un assemblage hétéroclite, désopilant, qui fonctionne à merveille et confère à l’ensemble une fraîcheur pétillante. Leur excentricité amuse, leur complicité attendrit, et l’on s’attache à chacune comme à une vieille connaissance que l’on a plaisir à retrouver.
Mais si j’ai attribué sans hésiter 5 étoiles à cette lecture sur Babelio, ce n’est pas uniquement pour l’histoire : c’est avant tout grâce à l’interprétation magistrale de Rachel Arditi. Rarement une voix aura su donner autant de relief à un texte. Chaque personnage prend corps grâce à un timbre distinct, chaque accélération épouse le rythme de l’action, chaque nuance tonale plonge l’auditeur dans une atmosphère vivante et immersive. Loin d’une lecture monotone, il s’agit d’une véritable performance d’actrice, qui transforme le roman en une expérience sensorielle.
En définitive, Mort compte triple est un délice de légèreté, une parenthèse pleine de charme, sublimée par une narration audio d’exception. Un cosy mystery qui se déguste comme une tasse de thé fumant, avec le sourire en prime.
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