« H comme Hirtmann », annonce la quatrième de couverture. Autrement dit le retour de Martin Servaz et de son « meilleur ennemi » ? Une convocation pour un grand final ? Disons des retrouvailles… Je n’ai pas fait évader Julian Hirtmann pour rien dans le précédent opus. Cela dit, H est très loin d’être le seul personnage important de ce livre, voire le plus important, et il s’y passe bien des choses à côté de sa traque. Pour ceux qui ont lu Un œil dans la nuit et se demandent qui se cachait derrière la porte : on aura la réponse ? C’était la dernière scène, très énigmatique. Mais, bien entendu, pas besoin d’avoir lu la précédente enquête de Martin Servaz pour lire celle-ci. Avec H , Bernard Minier signe un roman sombres et audacieux, poussant encore plus loin les limites du thriller psychologique. Dès les premières pages, le lecteur est happé par la tension, la profondeur des personnages et la noirceur étouffante qui s'empare du récit. Quel bonheur de retrouver Martin Servaz...
Prendre un livre et s'y plonger, une minute, une heure, une journée ou une vie. A l'ombre d'un arbre séculaire, dans les transports en commun ou sur une plage, la lecture nous accompagne toute notre vie.