L’union charnelle n’avait été qu’un moyen de parvenir à ses fins et maintenant tout cela se trouvait à sa portée. Elle s’était offerte à Henri ; ils avaient peut-être même conçu le fils qui comblerait toutes leurs attentes. Auquel cas, son triomphe fleurissait déjà en elle.
Au printemps 1527, Anne Boleyn rentre de France et se fait remarquer à la cour du roi Henri VIII par son esprit et son charme. Fougueux, il est prêt à tout pour posséder celle qui incarne à ses yeux la perfection et va jusqu’à répudier la reine, Catherine d’Aragon.
Après avoir perdu l’homme qu’elle aimait, Anne n’apprécie guère les avances de Henri, à qui elle ne pourra jamais offrir son cœur. Mais portée par son ambition, elle cède au roi, tout en refusant avec ruse le statut de simple maîtresse. Elle se lance alors dans un jeu dangereux pour monter sur le trône, sans se douter qu’elle court à sa perte...
Tome 2 de la série "Les reines maudites", nous entrons dans l'antre de l'ogre Henry VIII, roi d'Angleterre.
Qui ne connait pas Anne Boylen, reine d'Angleterre et Henry VIII, véritable barbe bleue qui n'hésite pas à décapiter lorsqu'il est lassé. Alison Weir, connue pour ses ouvrages historiques minutieusement documentés, nous propose dans ce deuxième tome des Reines Maudites une immersion fascinante dans la vie tumultueuse de l'une des figures les plus énigmatiques de l'histoire anglaise. Ce livre, riche en détails historiques, séduit par la profondeur de sa recherche et la vivacité avec laquelle Weir reconstitue le mode de vie de l'époque Tudor.
L'un des aspects les plus remarquables de ce livre est sans conteste la précision historique. Weir excelle à peindre un tableau vivant du XVIe siècle, rendant palpable l'atmosphère de la cour d'Henry VIII. Les descriptions des costumes, des mœurs et des intrigues de la cour sont d'une richesse telle qu'elles nous transportent au cœur de l'Angleterre de la Renaissance. On se délecte de ces plongées dans un passé révolu, où chaque page devient une porte ouverte sur un monde à la fois étranger et fascinant.
Cependant, malgré ces qualités indéniables, "Anne Boleyn" n'est pas sans défauts. La longueur de l'ouvrage, couplée à une écriture parfois monocorde, m'a rapidement lassée. Weir, en cherchant à être exhaustive, tombe dans le piège de la surabondance de détails qui, au lieu d'enrichir le récit, le diluent. Le rythme en pâtit, rendant la progression parfois laborieuse.
Cette écriture, bien que claire et précise, manque de variation et de dynamisme. Le ton reste uniformément plat, ce qui nuit à l'engagement émotionnel du lecteur. À plusieurs reprises, l'envie de poser le livre s'est fait sentir. J'aurais souhaité plus de relief dans la narration, une plume plus vibrante qui aurait su capter et maintenir mon attention tout au long de ces pages.
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