Alors que sa vie professionnelle comme agent sportif semble piétiner, et que son père se remet non sans mal d'un infarctus, Myron Bolitar est brutalement précipité dans une affaire dont il se serait bien passé. Son ex-petite amie, Emily Downing, qui l'avait plaqué pour aller épouser son pire ennemi, resurgit dans sa vie en réclamant son aide : elle a un fils de 13 ans atteint de l'anémie de Fanconi. Seule une greffe de moelle osseuse pourrait désormais le sauver. Sauf que le donneur compatible inscrit au fichier est introuvable. Pire, il semble vouloir se cacher. De qui ? Pour quelle raison ? Flanqué de sa garde rapprochée, Myron Bolitar plonge au cœur d'une histoire familiale sombre et vénéneuse, qui l'implique de manière très...personnelle.
Peur noire d'Harlan Coben est un roman qui m'a laissé avec des sentiments mitigés. Bien que l'auteur soit connu pour ses intrigues captivantes et ses retournements de situation, ce livre en particulier m'a laissé sur ma faim en ce qui concerne l'enquête et la progression de l'histoire alors que j'ai toujours adhéré à ses écrits.
Tout d'abord, l'enquête elle-même est plutôt décevante. J'attendais une intrigue complexe et pleine de rebondissements, mais malheureusement, l'histoire s'essouffle rapidement. Les pistes explorées par Myron semblent souvent se révéler décevantes ou se résoudre de manière trop simpliste. J'ai trouvé cela frustrant, car j'espérais être tenu en haleine tout au long du livre, comme dans mes lectures précédentes.
De plus, la lenteur de la narration a été un autre point négatif pour moi. Les développements de l'intrigue et les révélations sont dispersés au milieu d'un blabla pas toujours justifié, ce qui rend le rythme général assez lent. J'ai parfois ressenti une certaine monotonie, et cela a affecté mon engagement envers l'histoire. Je m'attendais à être complètement absorbé par le livre, mais j'ai souvent trouvé difficile de rester investi dans la lecture.
Cependant, malgré ces aspects décevants, il y a quelques points positifs à souligner. Harlan Coben a une écriture fluide et agréable, ce qui facilite la lecture même lorsque l'intrigue n'est pas à son apogée. Nous retrouvons Myron, Win, Espérenza avec plaisir. Même si je trouve que Win bascule dans un comportement à la James Bond et cela a le don de m'énerver. Le traitement du don de moelle osseuse offre une dimension sérieuse et militante à cette lecture.
En conclusion, Peur noire d'Harlan Coben est un livre qui présente des éléments mitigés. Si vous êtes fan de l'auteur et de son style d'écriture, vous pourriez quand même apprécier ce livre malgré l'enquête moyenne et la lenteur de l'intrigue.Cela reste du Harlan Coben, mais pas au meilleur de sa forme.
Commentaires
Enregistrer un commentaire