Sherlock Holmes vient à peine de déchiffrer un message codé le prévenant qu'un certain Douglas, de Birlstone Manor House, est en danger, qu'il apprend par l'inspecteur MacDonald de Scotland Yard que Douglas vient d'être sauvagement assassiné.
Grâce au signataire du message, Sherlock Holmes sait que, derrière cette affaire, se trouve son ennemi juré : le professeur Moriarty, criminel génial et machiavélique. Accompagné de son fidèle Watson, Holmes se précipite à Birlstone...
Par la richesse de son intrigue et de son action, La Vallée de la peur, où l'on voit Sherlock Holmes se mesurer avec Moriarty, adversaire en tous points à sa hauteur, est sans doute le meilleur roman de Conan Doyle.
Sherlock Holmes, tout le monde connait. Que l’on ait lu ou vu, c’est un personnage de la même ampleur qu’Hercule Poirot. Pour ma part, je l’ai découvert dans le Chien des Baskerville. Voici donc ma deuxième aventure avec Sherlock et le docteur Watson. Gardant un très bon souvenir de ma précédente lecture, j’ai plongé avec délice dans cette lecture. Malheureusement, cette dernière enquête m'a laissé un goût amer et une profonde déception.
Dès les premières pages, j'ai ressenti une absence flagrante de l'ingéniosité et de la vivacité d'esprit qui font la renommée du célèbre détective. L'intrigue manque cruellement de suspense et de rebondissements, ce qui rend la lecture monotone et prévisible.
De plus, l'écriture de Sir Arthur Conan Doyle, habituellement riche et captivante, semble étonnamment plate et dépourvue de son talent habituel. Les descriptions des scènes et des personnages sont ternes et manquent de vivacité, ce qui ne m’a pas permis de m'immerger pleinement dans l'univers du roman.
Quant aux personnages, même Sherlock Holmes lui-même semble dépourvu de son charisme habituel. Ses déductions et son intelligence acérée, qui font normalement la magie des récits, sont ici reléguées au second plan. Je n'ai pas eu l'occasion de me passionner pour ses méthodes de raisonnement et son esprit analytique. Les autres personnages manquent également de profondeur et de développement, les rendant peu mémorables et difficiles à apprécier.
Enfin, la résolution de l'enquête elle-même est décevante. Le livre est divisé en deux parties. L’enquête en elle-même et le après de l’enquête. Cela fait donc une enquête très courte. Je ne sais comment Sherlock a pu mettre ces cellules en route car les miennes sont restées inertes. Les indices sont peu nombreux et leur utilisation pour dénouer le mystère est déconcertante. La révélation finale m’a laissée avec un sentiment d'indifférence et d’inachevé plutôt que de satisfaction.
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