Commençons par le début : j’avoue, j’ai les tomes précédents mais je ne les pas lus. Toujours remis à plus tard parce qu’un nouveau livre arrive sur ma pile. Au format papier, cela représente 547 pages ; en livre audio, cela représente 17h01 d’écoute répartie sur 2 CD. La lecture est faite par Valérie Lemaitre formée au conservatoire d’art dramatique de Bruxelles.
Pour ma défense, je suis une inconditionnelle de Françoise Chandernagor et je pense avoir lu toutes ses séries. Attirée par l’Histoire et par des héroïnes qui sortent du lot, cette série a tout pour me passionner. Donc, un jour que je serai en panne d’inspiration, je me plongerai avec délice dans cette histoire.
Cléopâtre, tout le monde connaît. Marc Antoine n’est pas un inconnu, César est resté dans les mémoires. Tout le monde se souvient du suicide de Cléopâtre et il est vrai que l’Histoire a balayé le devenir de ses enfants. Pour moi, ils étaient tous morts. Et bien non. Séléné, la fille cadette, a survécu, faite prisonnière et mariée de force. Je ne vais pas m’étendre là-dessus vu que je n’ai pas lu. J’ai juste écouté la fin de cette vie.
Alors, comme je l’ai déjà signalée, en livre audio il y a deux catégories : lu et interprété. Lu c’est lu. Interprété, le lecteur fait vivre l’histoire. En général, ce sont des comédiens qui s’y collent. Le récit prend vit, l’intonation varie selon l’ambiance de la lecture, les personnages sont identifiés par différentes voix… Bref, à mon avis, cela donne une écoute beaucoup plus agréable.
L’écoute de livre audio, je la fais en voiture en allant et revenant du travail. Quarante minutes d’écoute par jour. Si la lecture me tient en haleine, je la poursuis chez moi, mais c’est rare.
Ici, nous sommes dans une lecture. 17 heures c’est long, trèèès long. Même si par moment la lectrice essaie de varier sa voix, c’est monocorde. Un petit manque d’attention et on ne sait plus si ce sont de commentaires, des dialogues… Aucune distinction n’est faite. C’est monotone, uniforme, terne. Franchement, j’ai eu du mal à suivre. Je pense que si je n’avais pas gagné ce livre audio dans l’opération Masse Critique de Babelio, je n’aurais pas persévéré. Sinon, la lectrice a une voix très agréable, fluide et une diction parfaite. Un rythme de lecture ni trop lent, ni trop rapide, qui permet à notre esprit d’assimiler chaque mot. Seul regret, il n’y a pas de pose entre chaque chapitre. Lorsque le titre est annoncé, la lecture commence instantanément. Il faut donc un micro temps pour assimiler le changement. Un titre un peu long, et cela passe inaperçu.
Je n’ai pas reconnu le style de l’auteure qui est captivant, enlevé, vivant. A travers son écriture, mon imagination se réveille et me permet d’évoluer dans les paysages décrits. Ici, mon imagination ne s’est pas mise en route. Au contraire, j’étais tellement concentrée sur les mots que je n’ai rien vu d’autre. Dommage. Je pense que j’aurais plus de plaisir avec le format papier.
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