Il est chargé d’un projet très controversé : une thérapie pionnière dans laquelle des patients perturbés sont maintenus endormis pendant des mois. Si cette procédure radicale et potentiellement dangereuse était un succès, cela pourrait signifier sa gloire professionnelle. Mais rapidement Richardson découvre des phénomènes étranges au cœur de cette institution.
Parmi les patients, six femmes abandonnées par la société. Pourquoi Maitland est-il réticent à discuter de leurs vies passées ? Pourquoi l'infirmière stagiaire prend-elle autant de précautions quand elle passe des nuits seul avec eux ?
En tentant de découvrir les secrets perturbants que renferme l'hôtel de Wyldehope, Richardson devra remettre en question toutes ses certitudes au sujet de la psyché.
Je dois reconnaitre que je me suis lancée dans cette lecture par erreur. Franck Tallis, je le suis à travers Les carnets de Max Libermann. Je m’attendais à retrouver mes héros préférés. Et bien que nenni ! Comme quoi, lire la quatrième de couverture peut être utile. Même si le thème central reste la psychanalyse, nous sommes, ici, au cœur de celle-ci.
Nous voici transporté dans un hôpital psychiatrique dernière génération, enfin pour l’époque. Dans cet établissement, un traitement inédit y est testé : la narcose. Les patientes, et oui seules les femmes sont concernées par cette thérapie pionnière. Bref, les 8 patientes sont plongées dans un sommeil longue durée. Elles ne sont réveillées que pour manger et se laver. Le reste du temps, elles dorment artificiellement. Quelques séances d’électrochocs viennent pimentée leur endormissement. Si à ce niveau là tout va bien, il n’en est pas de même pour les autres patients. Ceux-ci plongent dans la terreur, ils semblent persécuter par des êtres invisibles et malfaisants. Qui est le poltergeist qui hante les lieux. C’est ce que va tenter de découvrir le docteur Richardson dans l’indifférence générale.
Cette lecture oscille entre Shinning et Shutter Island.
Lectures que j’avaient adorées. Même si je ne suis pas fan de ce genre de lecture,
j’aime de temps en temps me faire peur. Bon, là, je ne vais pas tourner autour
de pot : je n’ai pas accrocher. J’ai trouvé cette lecture très longue,
ennuyeuse. Même si quelques sursauts d’action sont venus me réveiller, je n’ai
pas été happer par l’action. Même si l’atmosphère est pesante par moment, même
si cette présence invisible nous interroge, j’ai trouvé le temps long. Il y a
dès le début un problème avec notre bon docteur Richardson et franchement, la
fin ne m’a pas trop surprise. Reste quand même la partie historique de la psychanalyse.
Ces expériences, ces traitements complètement délirants qui rendent les malades
encore moins réceptifs qu’ils ne le sont. Freudien et anti s’affrontent sans relâche
et les patients servent de cobayes a toute sorte d’expérimentations. Frank
Tallis étant du métier, cette partie est intéressante et on sent la maitrise du
sujet. Tout y est parfaitement décrit : les traitements, les réactions des
patients, la recherche, les conflits. C’est cela qui m’a permis de finir ma
lecture et qui a suscité mon intérêt.
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