WILDE.
SON NOM EST UNE ÉNIGME, TOUT COMME SON PASSÉ.
Il a grandi dans les bois. Seul.
Aujourd’hui, c’est un enquêteur aux méthodes très spéciales.
VOUS IGNOREZ TOUT DE LUI.
Il est pourtant le seul à pouvoir retrouver votre fille et cet autre lycéen disparu.
Le seul à pouvoir les délivrer d’un chantage cruel. D’un piège aux ramifications inimaginables.
Mais ne le perdez pas de vue.
CAR, DANS LA FORÊT, NOMBREUX SONT LES DANGERS ET RARES SONT LES CHEMINS QUI RAMÈNENT À LA MAISON.
Harlan Coben reste Harlan Coben. Les personnages changent, le fond de l'histoire change mais l'écriture reste la même. Elle nous saisie dès le début pour ne plus nous lâcher et nous entraine dans la noirceur de l'être humain.
Wilde est un enquêteur très spécial que l'on appelle lorsque tout espoir s'est envolé. Et voilà, deux ados ont disparu. Même si Naomi est retrouvée rapidement, on découvre que le deuxième n'est pas si innocent que cela. Une élection présidentielle se profile avec un candidat qui n'est pas s'en rappeler quelqu'un... Magouille, chantage ? Les deux affaires sont elles liées ?
Si Wilde est un nouveau dans la galerie des personnages, nous retrouvons Hester, l'avocate pénaliste grande amie de Myron. Une passation de flambeau en quelque sorte. Beaucoup de thèmes sont abordés et celui du harcèlement aurait demandé plus d'approfondissement. Par moment, j'ai eu l'impression que l'auteur en faisait des tonnes : manque d'inspiration, remplir les pages... Sans vraiment nuire à l'intrigue, cela peut être dérangeant. Le suspens est malgré tout présent de la première à la dernière page.
Wilde, le dernier né de Harlan Coben a tout pour séduire. Il vit seul, au fond de la forêt avec des caméras pour compagnie. Pourquoi, comment en est il arrivé là ? Un mystère opaque entoure cet homme et pourtant, lorsqu'il endosse le costume de redresseur de torts, il nous est sympathique. On comprend que la relève est assurée et que nous retrouverons Wilde dans de nouvelles aventures et peut être en apprendrons nous plus sur lui. Comme dans chaque roman, des personnages secondaires éphémères émergent. Ici, c'est Naomi : mal aimée, souffre douleur des riches. Battue, moquée, ridiculisée, elle ne peut qu'attirer notre compassion. Chacun de nous, un jour, a du subir ces moqueries de gosses stupides mais qui font tellement mal.
Harlan Coben s'amuse à trouver dans la vie courante des personnages qu'il transpose dans ses récits. C'est peut être pour cela qu'il fait mouche à chaque fois.
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