Douglas Warwick, le shérif de Notchbridge, est accusé de viol. Son jeune adjoint Taylor se retrouve à devoir enquêter sur son propre chef. Inexpérimenté, il demande à Blansky, l'ancien shérif aujourd'hui propriétaire du journal local, et à Dempsey, célèbre auteur de romans policiers, de l'aider. Mais aucun d'eux ne pouvait imaginer la terrible machination que cachent les accusations contre Warwick. Ni que tout le monde allait y laisser quelque chose de précieux : sa fortune, son honneur, sa vie...
Sous l'or des feuillages de l'été indien, jamais haine et vengeance n'auront été aussi cruelles et féroces. Et jamais la plume et le talent de Roy Braverman n'auront été aussi démoniaques pour créer un suspense qui vous laissera pantelant jusqu'au dernier mot.
Merci à Babelio et aux éditions Hugo pour cette masse critique qui m'a permis de découvrir ce livre en avant première.
Après Pasakukoo, voici le deuxième tome du shérif Blansky et de l'écrivain Dempsey. Ils font face à une affaire pas banale : le shérif en place est accusé de viol par sa belle sœur et sa femme. Même si tout est planifié, il y a toujours un grain de sable pour bloquer la machine. C'est là qu'intervient notre couple atypique. Mais ils ne sont pas seul. Il y a l'arménien, le collectionneur de dette qui est très subtile et toujours là où on l'attend le moins. Et bien sur, que serait l'Amérique sans le FBI. Une enquêtrice à bout de nerfs, endettée, acariâtre qui n'hésite pas à dégainer avant de parler. Pas simple de réunir ce beau monde autour d'un paysage idyllique : le lac de Pasakukoo, qui comme le premier opus, tient une place importante dans ce récit.
Comme la fois précédent, chaque chapitre commence par les élucubrations d'un protagoniste. Mais qui est ce ? A vous de le découvrir, en plus de mener l'enquête. Parfois il nous aiguille vers la solution, parfois, il nous en éloigne. L'écriture est enlevée et l'enquête bien ficelée, même si on comprend assez vite le pourquoi du comment. Rebondissements, humour avec notre collectionneur de dette qui tient à son titre comme à la prunelle de ses yeux. Blansky, ancien shérif, qui n'hésite pas à reprendre du service pour porter assistance à un ancien collègue. Les dialogues sont enlevés grâce à une répartie entre personnage qui frôle la partie de ping-pong. Un humour assez satirique envers la société, les hommes, les femmes, bref ce qui fait la vie. Comme la fois précédente, chacun cache son jeu et il faut gratter la surface pour découvrir le côté sombre de chacun. Et le lac, avec son côté apaisant, qui est le miroir de chacun et qui cache sous son apparence calme bien des secrets.
Une bonne lecture pour la plage, pour passer un bon moment de détente sans prise de tête.
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