Fougueuse et indépendante, Anna Stein vient d’ouvrir un cabinet
d’expertise d’art à Paris, mais sa jeunesse et son sale caractère font
grincer bien des dents. Alors, quand le milliardaire François Borelli
lui demande d’inventorier sa collection, c’est enfin la reconnaissance
qu’elle attendait.
Aidée par un extravagant lord anglais, courtisée par un policier italien et poursuivie par son ancien amoureux, la jeune femme ne sait plus où donner de la tête. Pourtant, elle doit garder les idées claires. Car dans les eaux troubles du trafic d’art, à vouloir déterrer d’inavouables secrets, elle risque d’être la prochaine victime…
Voici le premier tome d'une nouvelle série : Les enquêtes de Louvre. Da Vinvi Code à la sauce moderne. Pas du tout. Le Louvre est le seul dénominateur commun. Par contre, nous découvrons ce monde obscur des collectionneurs d'art, notamment l'art étrusque dont je n'avais jamais entendu parler. Ici se mêle trafic, gros sous, meurtre, amour. De plus, l'auteure nous donne, sans y paraitre, un cours magistral sur cet art et période très peu abordé dans la littérature lambda. Agrégée de lettres et de langues anciennes, l'auteure connait son sujet sur le bout des doigts.
Comme tout cosy, l'héroïne, et oui comme d'hab c'est une femme, est un peu déjantée. Rien ne la prédestine à devenir enquêtrice, mais bon, quand il faut sauver son job, on est prêt à tout. Anna est l'Agatha Raisin de l'art. Ronchon, sachant ce qu'elle veut, ne reculant devant rien, ridicule mais drôle. Une galerie de personnages plus caricaturaux et drôles les uns que les autres. Une enquête qui n'a rien de sensationnelle mais qui sert de fil rouge à l'histoire.
Bref, un cosy comme je les aime. Pas trop cucul la praline parce qu'on apprend quelque chose, même si je n'ai pas tout retenu. Écriture simple sans être simplette. Humour décalé au travers de personnages, ma foi, bien sympathiques. J'attends avec impatience le deuxième tome... s'il y a.
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