En l’an 997, à la fin du haut Moyen Âge, l’Angleterre doit faire face à des attaques de Gallois à l’ouest et de Vikings à l’est. Les hommes au pouvoir exercent la justice au gré de leurs caprices, s’opposant non seulement au peuple, mais aussi au roi. Sans l’existence d’un État de droit, c’est le règne du chaos
Dans cette période agitée, trois personnages voient leurs destins s’entrecroiser. La vie du jeune Edgar, constructeur de bateaux, bascule quand la seule maison dans laquelle il ait jamais vécu est détruite au cours d’un raid viking, le forçant lui et sa famille à s’installer dans un nouveau hameau et repartir de zéro. Ragna, jeune noble normande insoumise, se marie par amour à l’Anglais Wilwulf et le suit de l’autre côté de la Manche. Cependant, les coutumes de la terre natale de son époux sont scandaleusement différentes des siennes. Tandis qu’elle prend conscience que dans son entourage se joue une bataille perpétuelle et violente pour le pouvoir, elle craint que le moindre faux pas n’ait des conséquences désastreuses. Aldred, moine idéaliste, rêve de transformer sa modeste abbaye en un centre d’érudition qui serait reconnu à travers toute l’Europe. Chacun d’eux à son tour s’opposera au péril de sa vie à l’évêque Wynstan, prêt à tout pour accroître sa richesse et son pouvoir.
Trente ans après la publication des Piliers de la Terre, vendu à plus de 27 millions d’exemplaires dans le monde, Le Crépuscule et l’Aube nous transporte dans une époque historiquement riche dans laquelle se confrontent ambition et rivalité, vie et mort, amour et haine, et nous conduit aux portes des Piliers de la Terre.
851 pages du pur bonheur, malgré un début un peu difficile. Cet opus nous conduit aux portes des "Piliers de la terre" puisque nous sommes en l'an 997. L'Angleterre subit les attaques des gallois et des vikings. La monarchie vacille et c'est le chaos. Chacun tire la couverture à soit et ne pense qu'à lui même, à s'enrichir sur le dos des plus faibles. Quatre personnages prennent l'ascendant de l'Histoire : Edgar le constructeur, Ragna la jeune noble qui veut s'affirmer dans un monde d'hommes et Aldred le moine qui rêve que son abbaye soit un centre d'érudition avec une bibliothèque à faire pâlir tout le monde. Et bien sur, il y a le méchant en la personne de l'évêque Wynstan qui veut la puissance, la gloire et la richesse.
Comme dans chaque roman de Ken Follett, nous avons droit à un cours magistral d'histoire. Récit très documenté même parfois trop théorique ce qui devient étouffant. Et puis, petit à petit, les personnages prennent leur envol et nous entrainent dans un tourbillon d'aventures.
Ici aussi on battit, pas de cathédrale, non nous n'en sommes pas là. Des bateaux, des ponts, des églises. Bref de modestes œuvres mais qui permettent à Ken Follett de nous initier à l'architecture et techniques de cette époque ainsi qu'à leur évolution. Comme toujours, nous avons aussi les combats pour les nobles causes : la liberté, les droits de la femme, la transmission du savoir.
Grace à un rythme soutenu, des rebondissements qui arrivent à point nommé, Ken Follett confirme ici qu'il est un conteur né et que, quelque soit les nombres de pages, on le suit jusqu'à la dernière page.
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