À l'intérieur : un secret qui pourrait remettre en cause la véracité de la Bible et déstabiliser des milliards de croyants.
Une seule solution pour éviter le chaos : mener l'enquête dans le passé. Sur ordre du pape Jean-Paul II, le père Pellegrino Ernetti remonte le chronoviseur, cette extraordinaire machine capable de voir dans le temps, qui aurait été conçue en 1964 et demeure le secret le mieux gardé du Vatican.
Ce qu'elle va dévoiler emmènera le père Ernetti plus loin encore qu'à l'époque du roi Salomon, jusque dans l'Égypte ancienne, sous le règne de l'éblouissante Néfertiti, qui pourrait bien détenir la clé de l'énigme.
J'avais adoré le premier tome, La machine Ernetti. Je me suis donc plongée dans le deuxième avec bonheur. Seize ans ont passé depuis la conception du chronoviseur. Celui ci, démonté et relégué au fin fond des archives secrètes du Vatican, semble sombrer dans l'oubli. Mais voilà, Dom Alberto de Carvahlo n'a pas digéré humiliation qu'il a subit. Aussi, quand il a vent d'une expédition clandestine à la recherche du Temple de Salomon, il reprend du poil de la bête et décide de récupérer l'Arche et de mettre à terre le Vatican. Le pape, Jean Paul II, n'a pas d'autre solution que de le contrer. Pour cela, il reconstitue l'équipe de choc et fait sortir le chronoviseur des caisses afin de le remonter, de le remettre en route et de retourner dans le passé. Natacha et le père Ernetti replongent dans la création de la chrétienté.
Comme c'est un deuxième tome, il va s'en dire que l'effet de surprise n'est plus de mise. Nous connaissons les personnages qui n'ont pas beaucoup évolué en seize ans. Dom Alberto est toujours aussi mégalo, le père Ernetti se cramponne à sa foi et Natacha toujours là pour aider.
J'avoue avoir eu un plus de mal avec ce tome, un peu trop James Bond pour moi. Ce tome est moins théorique puisque nous sommes sensé avoir lu le premier opus et donc connaitre le fonctionnement de la machine. Toute la partie historique est prenante, bien documentée. Nous plongeons avec délectation dans le monde de Néfertiti et les visions proposées par le chronoviseur sont d'un réalisme percutant. La grande marche nous fait connaître l'exode à travers les déserts, les incertitudes, la violence.
Par contre la partie chasse à l'Arche est vraiment digne d'un roman d'espionnage. L'auteur ne lésine pas sur les moyens : avions de chasse, tortures, meurtres... Bref, c'est un peu trop. Heureusement que les passages sont courts et nous permettent de passer à autre chose rapidement.
Bref, je me suis laissée capturer par le récit mais cela ne va pas me laisser un souvenir impérissable.
Commentaires
Enregistrer un commentaire