1960. Alors que la ville d’Oxford se prépare pour le premier concours de beauté Miss Miel au Old Swan Theatre, une des principales candidates est retrouvée morte. Un suicide ou l’élimination d’une concurrente gênante ? Dans cette atmosphère de compétition féroce, la liste des suspects est interminable. Pour mener l’enquête, pas le choix : il faut se fondre dans la masse. Et quand, à son grand embarras, la jeune policière Trudy Loveday se retrouve à intégrer les rangs des prétendantes à la couronne, elle découvre un monde où, en coulisse, tous les coups bas sont permis.
Entre mauvais tours, chantages et duperies, elle et le Dr Clement Ryder doivent rapidement repérer le coupable, avant que l’événement devienne une course mortelle pour remporter le prix…
Voici le troisième tome de la série Une enquête de Loveday et Ryder.
Que dire... Que c'est une lecture charmante, avec nos deux héros toujours aussi complémentaire. Nous voici projeté dans les coulisses d'un concourt de beauté. Dit comme cela, pas top. Sauf que, pour les jeunes filles, ce concourt peut être un tremplin pour l'avenir, pour sortir de la médiocrité et accéder à plus. La compétition est rude, tous les coups sont permis. Trudy est appelée à la rescousse par une ancienne camarade et devra donner de sa personne afin de découvrir le fin mot de l'histoire.
Trudy est vraiment une personne attachante : naïve, enthousiaste, droite, toujours prête à rendre service, prête à défendre la veuve et l'orphelin. Le Docteur Ryder toujours égal à lui même : inflexible, le regard aiguisé mais soutien sans faille pour Trudy.
Le regard de l'auteure, à travers les yeux de Trudy, est sans concession face à ces défilés où les filles ne sont que des numéros, de la chair sur patte. Et pourtant, comment ne pas soutenir ces filles qui veulent plus que ce que la vie leur offre et qui se serve de leur corps pour décrocher le regard d'un bon parti à épouser. Comment rester insensible face à ce déballage, à ce concourt du plus offrant. Et d'abord, qui à la plus à offrir : les filles qui défilent ou les hommes qui se délectent de cette chair mise à nu ?
Autre point intéressent, c'est le suivi de la progression de la maladie du bon Ryder. Petit à petit, la maladie prend le dessus et il lui est de plus en plus difficile de masquer les symptômes.
C'est une lecture sympathique, fraîche, agréable, légère. A suivre
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