Cape Cod, ses belles villas aux bardages de bois, ses millionnaires discrets qui par-dessus tout ont peur du scandale... Mais, justement, le scandale fait vendre. Bien qu’elle s’en défende, c’est ce qu’Edith Whyte a en tête lorsqu’elle publie un livre accusant son célèbre père, grand patron des arts, de crimes inimaginables.
Père et fille n’ont pas le temps de s’expliquer : William Whyte est retrouvé assassiné et le frère d’Edith est accusé du meurtre.
Tandis que la famille se déchire, la bonne société bruit des rumeurs les plus folles…
Un premier thriller élu parmi 150 manuscrits anonymes.
12 jurés qui représentent chacun un maillon essentiel de toute investigation judiciaire.
Un prix littéraire pour le genre le plus populaire de France.
Ce livre était dans ma PAL et chaque fois je remettais sa lecture à plus tard. Et là, j'ai dit stop aux nouveaux livres et j'ai donc assouvi ma curiosité.
Un premier roman, un premier prix. Une enquête familiale au sein du marché de l'art et une plongée dans un trafic qui se classe au troisième rang mondial. Une famille riche, lisse et qui pourtant, derrière les apparences, cache des secrets, des non dit. Le plus important c'est la réputation, le quand dira t on et l'argent tient lieu de morale.
Écriture facile, fluide avec un rythme qui nous offre des surprises. Une intrigue bien ficelée, même si on devine rapidement la fin. L'enquête est menée à l'ancienne, en faisant travailler ses petites cellules grises. Rien de glauque ni de sur enchère de violence. Une enquête gentillounette avec une fin qui arrive d'un seul coup comme un cheveu sur la langue, comme si l'auteure avait hâte de finir. Dommage, car le marché de l'art est complexe et aurait mérité un peu plus de développement notamment la spoliation des œuvres juives. Des personnages qui manquent de relief, notamment l'avocat qui me fait penser, par sa description, à Columbo : dépenaillé, jamais au bon endroit qui se débat avec les soucis avec sa femme. Et puis la famille Whyte semble un peu caricaturale, quoique, dans ce monde, tout le monde se ressemble, tout le monde fait semblant.
Bref, un moment de lecture sympathique mais qui me laisse un arrière goût de déjà lu.
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