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LA BIBLE PERDUE - BERGLER, Igor

Interrompu par la police roumaine en pleine conférence, le célèbre professeur Charles Baker, de l’université de Princeton, croit d'abord à une méprise. Que peut-il avoir à faire avec les vicissitudes de Sighisoara, petite ville au fin fond de la Transylvanie ? Pourtant, lorsqu’il parvient sur la scène de crime devant trois cadavres auxquels il manque les yeux, les oreilles et la langue, la mise en garde est claire : ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire.
En dépit des menaces, accompagné de Christa, enquêtrice d’Interpol, Charles poursuit ses recherches sur les traces du mystérieux sabre de Vlad l’Empaleur, et de la première Bible de Gutenberg, supposée renfermer un message secret auquel le destin de l’humanité serait lié. Mais il n’est pas le seul à convoiter cette fameuse relique : une étrange organisation agit dans l’ombre et le suit pas à pas pour mettre la main sur le livre sacré avant lui…

N'est pas Da Vinvi Code qui veut ! Et là, malgré la promesse de la 4eme de couverture, on en est loin. Pourtant tout y est. Un thriller ésotérique avec des messages codés teinté d'une pointe de fantastique. Une bible disparue, un sabre mystérieux, Dracula, une organisation secrète, des morts semés sur le trajet de notre professeur, un policier haut en couleur. Mais voilà, par moment, j'ai eu l'impression de me trouver sur les bancs de la fac à écouter un cours d'histoire, où même mieux, de me retrouver dans une conférence du professeur Charles Baker.

Pourtant j'ai plongé avec bonheur dans cette lecture car j'aime ce genre de récit où j’apprends des moments d'histoire que je n'ai pas vu lors de mes études. J'ai adoré La machine Ernetti de Portiche Roland et je plonge avec bonheur dans les récits de Sansom C.J et son enquêteur bossu. Et puis, Dracula est très peu utilisé dans les écrits, alors découvrir ses origines à quelque chose de palpitant. C'était palpitant au début mais petit à petit, je me suis lassée. L'action passe au second plan, disparait même complètement. J'ai passé plus de temps à refaire la chronologie historique qu'à chercher la bible disparue. C'est bien, mais à forte dose, j'ai frôlé l'indigestion. Trop technique, trop d'époque avec son lot de rois, de guerre, de complot. Au bout d'un moment, je ne savais même plus à quelle époque le récit faisait référence. Même Kafka est cité mais je n'ai toujours pas compris ce qu'il venait faire dans le récit. Et puis d'un seul coup, me revoilà au présent, en plein espionnage avec une organisation secrète qui veut prendre le contrôle du monde. Au bout d'un moment, j'ai même lâchée prise dans la recherche de la bible et du sabre car je ne comprenais même plus à quoi cela faisait référence. Et puis, après des pages et des pages de récit historique, la fin arrive comme un cheveu sur la soupe. D'un seul coup, tout prend fin. Et voilà notre professeur sauvé et chef du monde.

J'avoue, par moment, j'ai lu en diagonale pour abréger mes souffrances. Je garde quand même un bon moment de découverte de la vie de Vlad Tepes, le personnage qui devint, au fils des écrits historiques, Dracula.

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