1959. Silvertjärn. La population de cette petite cité minière s'est mystérieusement évaporée. A l'époque on a seulement retrouvé le corps d'une femme lapidé et un nourrisson.
De nos jours, le mystère reste entier.
Alice Lindstedt, une documentariste dont la grand-mère est originaire du village, part avec une équipe explorer la cité fantomatique, en quête des secrets de cette tragédie.
Mais la piste de l'ancien pasteur du temple déterrera la mémoire d'un sombre passé...
Comment tout un village peut disparaître sans laisser de traces ?
1959. Silvertjärn. La population de cette petite cité minière s'est mystérieusement évaporée. A l'époque on a seulement retrouvé le corps d'une femme lapidé et un nourrisson.
De nos jours, le mystère reste entier.
Alice Lindstedt, une documentariste dont la grand-mère est originaire du village, part avec une équipe explorer la cité fantomatique, en quête des secrets de cette tragédie.
Mais la piste de l'ancien pasteur du temple déterrera la mémoire d'un sombre passé...
Un passé qui hante encore le présent et semble avoir réveillé les ombres du village perdu.
Camilla Sten, née en 1992, est la fille de la célèbre autrice de polars Viveca Sten. Ensemble, elles ont écrit la trilogie L'ïle des disparus, acclamée par la critique. Le village perdu, vendu dans 17 pays, est son premier roman adulte, également en cours d'adaptation au cinéma.
" Ce livre m'a donné des frissons de la première à la dernière page. " Camilla Grebe, autrice de L'Archipel des larmes
Et bien, pour ma part, il n'y a pas eu de frissons mais plutôt de l'ennui. D'accord, nous sommes dans un huit clos, au cœur d'un village désert. Mais quand même, cela aurait pu être un peu plus vivant.
Nous sommes face à un grand mystère. En 1959, toute la population d'un village a disparu sans laisser de trace. Tous ? Non. Ont été retrouvé un bébé qui venait de naître et le corps d'une femme lapidée. Que s'est il passé dans ce village. C'est ce qu'est venu découvrir Alice qui souhaite tourner un documentaire sur cette énigme. Mais pas que... car Alice est l'arrière petite fille d'Elsa, une disparue du village. Elle est aussi accompagnée de Tone... Tone qui est elle aussi concernée par les disparitions.
Tout cela pourrait être prenant mais il manque la petite étincelle qui aurait permis de rendre ce roman haletant, addictif. Dès le début, nous comprenons de rôle du pasteur Mattias, qui est plus un gourou qu'un simple pasteur. Il aurait été bon de s'attarder sur ce personnage central qui se retrouve complètement effacé. Nous comprenons aussi vite où sont passés tous ces habitants. Donc que reste t il ? Une présence dans ce village désert qui pourrait nous inquiéter mais qui, tout compte fait, reste discrète. Nous passons beaucoup de temps dans la tête d'Alice qui a énormément de choses personnelles à régler et cela casse l'ambiance que Camilla Sten essaie de distiller.
La lecture est divisée en deux parties inégales : 1959 qui me semble assez négligé compte tenu que c'est cela le nœud de l'énigme et la partie Présent qui tient beaucoup de place et masque le passé. Dommage. L'inverse aurait certainement permis de plonger plus rapidement dans l'intrigue. Le style est très cinématographique. Tout est décrit dans les moindres détails et laisse peu de place à l'imagination.
Je dirais que le passage le plus intéressant est la fin où, là, l'action se met enfin en place et s'accélère. Mais l'effet surprise ne prend pas.
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