Une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes suisses. L'enquête de police n'aboutira jamais.
Des années plus tard, au début de lété 2018, lorsqu'un écrivain se rend dans ce même hôtel pour y passer des vacances, il est loin dimaginer qu'il va se retrouver plongé dans cette affaire.
Que s'est-il passé dans la chambre 622 du Palace de Verbier ?
Avec la précision d'un maître horloger suisse, Joël Dicker nous emmène enfin au coeur de sa ville natale au fil de ce roman diabolique et époustouflant, sur fond de triangle amoureux, jeux de pouvoir, coups bas, trahisons et jalousies, dans une Suisse pas si tranquille que ça.
Que s'est-il passé dans la chambre 622 du Palace de Verbier ?
Avec la précision d'un maître horloger suisse, Joël Dicker nous emmène enfin au coeur de sa ville natale au fil de ce roman diabolique et époustouflant, sur fond de triangle amoureux, jeux de pouvoir, coups bas, trahisons et jalousies, dans une Suisse pas si tranquille que ça.
Et voici le dernier né de l'auteur suisse, Joël Dicker. Comme d'habitude, c'est un pavé : 576 pages. Donc, on se doute bien que l'attention ne peut être soutenue tout au long du livre et que des longueurs, des passages inintéressants se sont glissés dans cette lecture. Si on enlève tout cela, ce livre se laisse dévorer et nous plongeons au cœur des banques avec leur lot de jalousie, de magouille, de mensonge.
J'ai trouvé originale la façon de procéder : un crime a eu lieu et pourtant le premier suspens de ce livre est le nom de la victime que nous ne découvrons que vers la fin. On oscille entre l'un ou l'autre et pourquoi pas celui-ci. Il faut non seulement découvrir le coupable mais aussi la victime. C'est original.
A part cela, le triangle amoureux prend un peu trop de place et nous égare dans un méli mélo dramatique qui n'apporte pas grand chose à l'enquête à part le fait de remplir des pages. Et la fin, un peu trop fleur bleue à mon goût. L'hommage à son éditeur est vibrant mais déplacé. Cela brouille encore plus la lecture, même si on effleure le monde de l'édition.
C'est une lecture facile au style basique mais qui peut devenir pénible par les incessants aller retour entre passé et présent, entre les souvenirs de tel ou tel personnage. Mais bon, en habitué de Joel Dicker, nous avons l'habitude de ce style. Les personnages sont intéressants mais malheureusement sans relief. La dernière page tournée, j'ai du mal à me souvenir d'eux, à part Lev qui sort du lot et qui nous entraine dans sa soif de reconnaissance.
Si l'on reste sur l'énigme, c'est bien mené. Rebondissement à profusion, fausse piste nous tiennent en haleine. Le monde obscure de la finance et de ses grandes banques ultra secrètes est assez bien dépeint.
Je pense que l'auteur devrait se concentrer sur cette partie et arrêter ses digressions qui remplissent des pages mais lassent invariablement au bout d'un moment.
Bref, c'est une lecture plaisante mais qui ne mérite pas le tapage médiatique dont sa sortie à susciter.
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