A la suite d'un audacieux pari au terme duquel il risque de perdre rien moins que sa réputation, la main de sa promise et la bagatelle de 5000 livres sterling, le docteur Walter Sinclair entend apporter la preuve formelle que le général carthaginois Hannibal a bien traversé les Alpes avec des éléphants. Il est accompagné par l'excentrique baron de Münchhausen - petit-fils du fantasque baron du même nom - et son domestique Plaisant.
Si, a priori, ce voyage n'a, depuis Londres, rien d'aussi exaltant ou exotique qu'un tour du monde en quatre-vingts jours, c'est sans compter les innombrables péripéties et embûches auxquelles les protagonistes vont devoir faire face, en cab, en train, en diligence, en ferry, en aérostat, à dos de cheval et, bien sûr à dos d'éléphant, en parcourant une partie de la France et de l'Espagne. Composé sous les auspices de Jules Verne et Frédéric Raspe, avec pour toile de fond les guerres puniques, et avec des clins d'yeux à Cervantès, Voltaire ou Jonathan Swift, jusqu'à Gustave Flaubert, H.
P. Lovecraft ou Arthur C. Clarke, ce roman se veut aussi un hommage à quelques-uns des écrivains qui ont enchanté et continuent d'enchanter l'auteur.
Si, a priori, ce voyage n'a, depuis Londres, rien d'aussi exaltant ou exotique qu'un tour du monde en quatre-vingts jours, c'est sans compter les innombrables péripéties et embûches auxquelles les protagonistes vont devoir faire face, en cab, en train, en diligence, en ferry, en aérostat, à dos de cheval et, bien sûr à dos d'éléphant, en parcourant une partie de la France et de l'Espagne. Composé sous les auspices de Jules Verne et Frédéric Raspe, avec pour toile de fond les guerres puniques, et avec des clins d'yeux à Cervantès, Voltaire ou Jonathan Swift, jusqu'à Gustave Flaubert, H.
P. Lovecraft ou Arthur C. Clarke, ce roman se veut aussi un hommage à quelques-uns des écrivains qui ont enchanté et continuent d'enchanter l'auteur.
Heureux qui comme Hannibal a traversé les Alpes à dos d'éléphant. C'est ce qui attend le docteur Sinclair qui dans un effet d'éloquence a relevé le défi. Mais une fois le plaisir d'en boucher un coin à tous ces prétentieux, il faut tenir le pari. Sans un sou en poche comment faire ? Et c'est là qu'apparait le triculent, le fantasque baron de Münchhausen. Lui a l'argent, la tchatche, l'imagination et le désir de faire aussi bien que son illustre aïeul. Ni une ni deux, notre étrange trio s'engage dans ce défi insensé et se prête avec plus ou moins de bonne volonté à des aventures délirantes, plus farfelues les unes que les autres.
Jules Verne et son tour du monde en 80 jours, ça vous parle. Et bien voilà, l'auteur s'essaie à recréer une nouvelle version de ce classique. Tout y est : le train, le ballon, le bateau, les intempéries qui viennent détraquer le projets, les rencontres uburlesques et improbables. Et puis, il faut respecter le délais : passer les Alpes avant l'hiver au rythme lent des éléphants. Tout cela ponctué du récit des aventures de feu le père du petit fils du baron de Münchhausen.
C'est complètement délirant, fantasque mais j'ai passé un super moment de lecture. C'est frais, on se pose pas de question. C'est un turn over efficace grâce à notre baron qui sait rendre ce voyage innoubliable. Et si, à un moment, on a la petite clochette qui tinte parce que le baron est vraiment très très riche, peut être un peu trop, et bien tant pis. Découverte de paysages, de gastronomie, de rites et de personnages qui perpétuent des traditions ancestrâles. Un vrai carnet de voyage.
Bref, c'est la lecture idéale pour cet été qui s'annonce canniculaire.
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