La passion pour des livres anciens d'une valeur inestimable peut-elle
conduire au vol organisé ? La réponse est oui, hélas. Preuve en est
l'affaire qui a déclenché une tempête médiatique au début des années
2000 et qui avait pour théâtre le couvent du Mont Sainte-Odile. Du 15
août de cette année-là à la Pentecôte 2002, l'ancienne bibliothèque du
haut lieu de pèlerinage qui attire, tous les ans, un million de
visiteurs est hantée par une sorte de passe-muraille. Il «prélève» plus
de mille ouvrages précieux, dont des incunables de grande valeur, sans
coup férir et sans effraction. Par où est-il passé ?
La longue enquête diligentée par les gendarmes est décrite dans cet ouvrage avec, à l'appui, des informations inédites. Elle a permis de démasquer le voleur, qu'on a comparé à Arsène Lupin, et de rendre à ce haut lieu mystique d'Alsace la sérénité qu'il n'aurait jamais dû perdre
La longue enquête diligentée par les gendarmes est décrite dans cet ouvrage avec, à l'appui, des informations inédites. Elle a permis de démasquer le voleur, qu'on a comparé à Arsène Lupin, et de rendre à ce haut lieu mystique d'Alsace la sérénité qu'il n'aurait jamais dû perdre
J'ai entendu parler de ce livre lors d'une émission radio, peut être Hondelatte raconte. Lors de la présentation ce livre avait l'air d'être une vraie pépite.
Une enquête sur un vol unique en France. La bibliothèque du couvent du Mont Sainte Odile, haut lieu de pèlerinage. Une bibliothèque unique avec des incunables, des livres rares et uniques. Mais voilà que la bibliothèque se vide et personne ne remarque rien. A la décharge du voleur, aucune protection ne protège cette bibliothèque. Dieu veille. Mais devant la disparition, les moines installent un système d'alarme. Mais les livres continuent de disparaitre sans que la moindre serrure soit forcée. Le mystère de la chambre jaune au sein du couvent.
Comme dans "L'homme qui aimait trop les livres", le voleur est animé d'un besoin irrépressible de s'emparer des livres précieux et réussit à tromper son monde.
Bon le suspens ne dure qu'une dizaine de pages, le temps que les gendarmes réalisent que si le voleur ne passe pas la porte, c'est qu'il passe par un autre endroit donnant dans la bibliothèque. Même si le livre est présenté comme captivant, pour ma part, c'est un flop. L'auteur passe beaucoup de temps à nous expliquer la mise en place d'un inventaire de la bibliothèque, car aussi improbable que cela puisse paraître, personne ne savait exactement ce que contenait cet endroit. On passe beaucoup de temps à nous expliquer l'histoire de tel ou tel ouvrage. Par contre, l'enquête, le jugement, tout est réduit à son plus strict minimum. C'est un très bon documentaire si vous voulez connaître la naissance de livre, de l'écriture. Pour le reste, très technique et même si on aime les vieux livres comme moi, c'est très long et indigeste.
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