Il s'agit de l'histoire d'une jeune aristocrate anglaise en villégiature
dans la ville de Pau, en compagnie de son père tuberculeux, au début du
siècle dernier. Ce roman vise à faire revivre la ville telle quelle
était à la Belle Époque, celle de sa grandeur due à la présence d'une
importante colonie anglo-saxonne, attirée par les bienfaits du climat et
des cures thermales. C'est aussi l'occasion d'évoquer la condition
féminine à travers la vie d'une jeune aristocrate, Alice Cupperlite,
dont les péripéties font naître un intérêt pour la justice sociale....
Cette découverte littéraire m'a été offerte par Babelio à l'occasion de son action "Masse Critique".
Ceci est l’adaptation en français d'un premier roman Crossing the Line, publié par les soins de l'auteure sur Amazon.
Nous sommes transposés à la Belle Époque. Période faste soutenue par la deuxième révolution industrielle. La tuberculose sévit toujours et continue de faire des ravages. Le père d'Alice a cette maladie et afin de soulager ses poumons toute la petite famille émigre dans la dernière station à la mode : Pau. Toute la bonne société anglaise investie cette ville et Pau se transforme petit à petit en paradis anglais. Alice est une jeune aristocrate qui essaie par tous les moyens de se débarrasser des carcans qui régissent sa vie. Elle veut s’émanciper, vivre pleinement sans corset, sans chaperon...
L'histoire se déroule sur une petite année puisque nous commençons en octobre 1903 pour terminer en mai 1904. Les paragraphes sont assez courts, la lecture facile même si on regrette que certains chapitres se terminent abruptement alors que l'écriture nous laissait entendre un rebondissement. Bon, c'est un premier roman, donc il y a des imperfections. Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce court roman (à peine 160 pages). La condition de la femme, la misère sociale des classes démunies, les us et coutumes de la haute société qui ne semble que penser à son bien être, ses loisirs. Vu que le roman est court, tous ces thèmes sont survolés donc peu approfondi ce qui rend le côté historique superficiel.
La plume est simple, un peu trop par moment. Il manque le petit plus qui rendrait cette lecture vivante même si certains paragraphes sont visuels. On imagine très bien la salle de bal avec les longues robes qui frôlent le parquet. On sent quand même un gros travail de recherche pour retranscrire l'ambiance de cette époque, les us et coutumes de cette communauté anglaise qui s'installe.
Bref, c'est une lecture gentillette, agréable, fraîche et intéressante. Elle ne laissera pas un souvenir impérissable mais a au moins le mérite d'exister. L'auteure est allée au bout de son projet, rien que que pour cela, il faut le lire.
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