Maman disait de moi que j'étais un ange.
Un ange tombé du ciel.
Ce que maman a oublié de dire, c'est que les anges qui tombent ne se relèvent jamais.
Je connais l’enfer dans ses moindres recoins.
Je pourrais le dessiner les yeux fermés. Je pourrais en parler pendant des heures.
Si seulement j’avais quelqu’un à qui parler…
Tama est une esclave. Elle n’a quasiment connu que la servitude.
Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer.
Une rencontre va peut-être changer son destin…
Frapper, toujours plus fort.
Les détruire, les uns après les autres.
Les tuer tous, jusqu’au dernier.
Gabriel est un homme qui vit à l’écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures.
Un homme dangereux.
Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique.
Qui est-elle ? D’où vient-elle ?
Rappelle-toi qui tu es. Rappelle-toi, vite !
Parce que bientôt, tu seras morte.
700 pages pour découvrir la vie de Tama. Tama qui vivait tranquille au Maroc auprès de sa mère, de son père. Et puis le décès de sa mère, le remariage de son père et cette femme, une française qui vient la chercher pour lui faire découvrir un monde meilleur. Qui lui offre l'école, la vie où elle n'aura plus jamais faim. Sauf que... Tama se retrouve dans une maison avec interdiction de sortir, interdiction de parler, interdiction de jouer, interdiction de manger. Ce qu'elle est devenue : une bonniche à temps plein qui se prend des coups, qui dort par terre. Bref, une sans papier, une esclave... Il y a Izri, le sauveur de Tama, mais est ce vraiment son sauveur ? Ne vit elle pas une nouvelle forme de servitude. Et puis il y a Gabriel qui vit au fin fond de la montagne, isolé de tout et de tous. Gabriel tueur à gage qui vit au jour le jour avec sa douleur. Rien ne prédestinait ces êtres à se rencontrer.
On ne va pas se voiler la face. Lire Karine Giebel s'est entrer dans un monde de violence à l'état pur jusqu'au l'overdose. Et là, j'ai failli abandonner tant la violence est omniprésente à chaque page. Tama broyée par les coups, les privations, les humiliations... qui pourtant résiste, rêve, apprend. Il est même étonnant qu'une gamine de huit ans qui se retrouve crucifiée, brûlée, cassée arrive à rester en vie. Mais bon, nous ne connaissons pas tout du monde qui nous entoure et comme on dit, une fois la porte fermée, on ne sait pas ce qu'il s'y passe. Bref, Tama on la suit car, et c'est là que l'auteure est forte, on reste accrochée et on tourne les pages. Car évidemment, on veut savoir si Tama va s'en sortir, si enfin elle va gagner sa liberté, sa vie. Et si Gabriel, qui a droit de vie ou de mort, saura surmonter son mal être et lui aussi, gagner sa liberté, sa vie
C'est dur, très dur à la limite de l'insoutenable. L'auteure pousse le sadisme de l'être humain à son paroxysme. L'esclavage est soit disant interdit, aboli et les droits de l'homme protège tout être humain. Pas si évident, même à notre époque. Alors oui, il faut lire ce livre pour prendre conscience de ce qui se passe derrière les portes et que l'esclavage... et bien il existe et que l'être humain est assez tordu et mauvais pour réduire à rien un être sans défense.
Un ange tombé du ciel.
Ce que maman a oublié de dire, c'est que les anges qui tombent ne se relèvent jamais.
Je connais l’enfer dans ses moindres recoins.
Je pourrais le dessiner les yeux fermés. Je pourrais en parler pendant des heures.
Si seulement j’avais quelqu’un à qui parler…
Tama est une esclave. Elle n’a quasiment connu que la servitude.
Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer.
Une rencontre va peut-être changer son destin…
Frapper, toujours plus fort.
Les détruire, les uns après les autres.
Les tuer tous, jusqu’au dernier.
Gabriel est un homme qui vit à l’écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures.
Un homme dangereux.
Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique.
Qui est-elle ? D’où vient-elle ?
Rappelle-toi qui tu es. Rappelle-toi, vite !
Parce que bientôt, tu seras morte.
700 pages pour découvrir la vie de Tama. Tama qui vivait tranquille au Maroc auprès de sa mère, de son père. Et puis le décès de sa mère, le remariage de son père et cette femme, une française qui vient la chercher pour lui faire découvrir un monde meilleur. Qui lui offre l'école, la vie où elle n'aura plus jamais faim. Sauf que... Tama se retrouve dans une maison avec interdiction de sortir, interdiction de parler, interdiction de jouer, interdiction de manger. Ce qu'elle est devenue : une bonniche à temps plein qui se prend des coups, qui dort par terre. Bref, une sans papier, une esclave... Il y a Izri, le sauveur de Tama, mais est ce vraiment son sauveur ? Ne vit elle pas une nouvelle forme de servitude. Et puis il y a Gabriel qui vit au fin fond de la montagne, isolé de tout et de tous. Gabriel tueur à gage qui vit au jour le jour avec sa douleur. Rien ne prédestinait ces êtres à se rencontrer.
On ne va pas se voiler la face. Lire Karine Giebel s'est entrer dans un monde de violence à l'état pur jusqu'au l'overdose. Et là, j'ai failli abandonner tant la violence est omniprésente à chaque page. Tama broyée par les coups, les privations, les humiliations... qui pourtant résiste, rêve, apprend. Il est même étonnant qu'une gamine de huit ans qui se retrouve crucifiée, brûlée, cassée arrive à rester en vie. Mais bon, nous ne connaissons pas tout du monde qui nous entoure et comme on dit, une fois la porte fermée, on ne sait pas ce qu'il s'y passe. Bref, Tama on la suit car, et c'est là que l'auteure est forte, on reste accrochée et on tourne les pages. Car évidemment, on veut savoir si Tama va s'en sortir, si enfin elle va gagner sa liberté, sa vie. Et si Gabriel, qui a droit de vie ou de mort, saura surmonter son mal être et lui aussi, gagner sa liberté, sa vie
C'est dur, très dur à la limite de l'insoutenable. L'auteure pousse le sadisme de l'être humain à son paroxysme. L'esclavage est soit disant interdit, aboli et les droits de l'homme protège tout être humain. Pas si évident, même à notre époque. Alors oui, il faut lire ce livre pour prendre conscience de ce qui se passe derrière les portes et que l'esclavage... et bien il existe et que l'être humain est assez tordu et mauvais pour réduire à rien un être sans défense.
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