C'est au Crotoy, charmante station balnéaire de la Baie de Somme, que la chance va enfin lui sourire avec l'apparition d'un homme inconnu. Mais voilà que le lendemain matin la jeune femme est retrouvée morte dans sa chambre d'hôtel dans une position on ne peut plus surprenante
Remercié par son client pour son inefficacité, Kalidowski, plus doué avec les morts qu'avec les vivants, va s'immiscer par ses méthodes peu protocolaires dans l'enquête officielle pour parvenir à assembler toutes les pièces du puzzle.
Mais comment être sûr que tous les éléments vous ont bien été communiqués ?
Voici une découverte qui mérite que l'on s'intéresse à elle. Déjà l'originalité pour obtenir cette lecture. Une simple demande à ted.greccis@gmail.com, et vous recevez gratuitement un exemplaire. Ce n'est pas plus compliqué et cet auteur mérite que l'on diffuse l'information afin que son travail rencontre un grand nombre de lecteurs et sorte de son anonymat.
Car effectivement, nous sommes face un auteur à part entière avec un personnage qui mérite que l'on suive ses aventures. Même si je dois dire que Kalidowski m'a passablement énervée car il a tout du type antipathique : auto suffisant, à la limite de l'incorrection, toujours un sourire en coin qui semble bien se moquer de ses semblables, un humour très douteux. Mais un personnage qui va au bout de ses convictions et qui n'abandonne jamais.
Nous sommes face à quoi ? Nous sommes face à un meurtre qui se produit, comme le souligne le titre, dans la chambre onze de l'hôtel "La Tourelle". Une femme est retrouvée suspendue laissant penser à un jeu sado-masochiste qui a mal tourné. Oui, mais voilà, la victime n'est pas n'importe qui : Adeline Estève, héritière du groupe Doyon. Kalidowski l'a de travers car cela fait 3 mois qu'il suit la belle afin de prouver l'adultère et voilà qu'elle est assassinée sous sa barbe. Pas content du tout notre détective privé surtout lorsqu'il se retrouve en garde à vue par le gendarme chargé de l'enquête.
Je dois dire qu'au début j'ai été assez surprise par le style. Au commencement, on a l'impression d'être dans un guide touristique, avec description du Crotoy, d'Amiens, des rues, des coins touristique. Ensuite nous avons l'historique de l'entreprise Doyon si bien que l'on se pose la question de savoir si cette entreprise existe ou a existé. Et puis, petit à petit nous entrons dans le vif du sujet l'enquête et la découverte des secrets et du meurtrier. Nous sommes dans une enquête comme je les aime : Kalidowski se sert de sa tête, de ses yeux et pas du tout de ses muscles. Un vrai Columbo qui réfléchit et cherche le petit détail qui fera tout basculer. Je dois avouer que je me suis laissée surprendre et que j'étais impatiente, dans le style Hercule Poirot, que le meurtrier soit confondu lors de la réunion de fin d'enquête. J'ai même trépigné d'impatience. Et, en toute honnêteté, je n'avais pas du tout trouver le coupable.
L'écriture est simple, efficace même si je déplore le style tout en "dialogue". J'avoue que par moment je me suis lassée de toutes ces répliques. J'aime avoir un peu de texte pour reposer mes méninges. Mais bon, cela a permis de noyer le poisson et de me laisser bouche bée devant l'épilogue.
Un auteur à découvrir et à suivre. Bravo et longue vie à Kalidowski et Majesté.
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