Cassandra est mariée depuis un an avec Matthew, et leur bonheur semble sans nuages.
Jusqu'à ce qu'un orage, un soir, pousse Cass à emprunter une route qu'elle n'aurait jamais dû prendre, à travers la forêt.
Trop isolée, trop sombre, trop dangereuse.
Tellement dangereuse, d'ailleurs, que lorsqu'elle dépasse une voiture
arrêtée sur le bord de la chaussée, Cass choisit de ne pas s'arrêter
pour proposer son aide à la femme qui se trouve à l'intérieur.
Mais lorsqu'elle apprend, le lendemain, que la femme a été retrouvée
sauvagement assassinée, Cass est assaillie par la culpabilité.
Et les coups de fil anonymes qu'elle reçoit désormais chez elle transforment ses angoisses en terreur.
Elle en est persuadée : quelqu'un l'a vue, ce soir là. Quelqu'un qui
continue de l'observer. Quelqu'un qui pourrait bien être l'assassin.
Pourtant ni Matthew, ni Rachel, sa meilleure amie, ne prennent ses craintes au sérieux.
Et Cass elle-même commence à douter : comment être sûre de quoi que ce
soit alors qu'elle perd chaque jour un peu plus la mémoire, oubliant le
code de l'alarme, sa place de parking, ce landau qu'elle a commandé même
si elle n'a pas d'enfants, et ce que peut bien faire dans sa cuisine ce
couteau ensanglanté qu'elle ne reconnaît pas.
Après avoir connu un immense succès international avec « Derrière les
portes » (près d'un million d'exemplaires au Royaume-Uni, 37
traductions), B.A. Paris récidive avec son deuxième thriller, «
Défaillances », qui s'est propulsé en tête des ventes en Angleterre
comme aux États-Unis, où elle est désormais considérée comme une star du
Thriller psychologique.
Tout le monde encense ce nouvel opus de B.A Paris. Pour ma part, il ne vaut pas Derrière les portes qui m'a tenu en haleine de la première à la dernière page. Là, malheureusement, on devine assez vite qui est derrière cette machination et cela enlève tout plaisir. Un bon polar mais certainement pas un thriller psychologique.
Qu'avons nous ? Cassandra, jeune mariée, rentre tard chez elle par une nuit d'orage. Pour aller plus vite, elle emprunte la route qui traverse la forêt. Là elle croise une voiture à l'arrêt tout feu allumé. A l'intérieur, une jeune femme. Cass s'arrête mais comme la femme ne fait aucun geste, redémarre et rentre chez elle. Le lendemain, elle apprend que la femme qu'elle a entre aperçu entre les gouttes a été découverte morte. Se sentant coupable de ne pas être descendu de sa voiture pour voir si tout allait bien, Cass s'enfonce dans le remord, mais ce n'est pas pour autant qu'elle contacte la police pour apporter son témoignage. Pour compliquer un peu plus son mal être, un curieux et anonyme correspondant lui téléphone ; silence au bout de la ligne. Est ce le tueur ? Alors Cassandra s'enfonce dans la démence. Pour ne rien arranger, la voici qui oublie des rendez vous, ne sait plus se servir de la cafetière... Est elle comme sa mère ? Souffre t elle de démence précoce ?
Présenter comme cela, ça paraît prenend, plein de suspens et de rebondissements. Mais bon, comme souligné plus haut, on comprend assez vite qui est l'instigateur de ce harcèlement et l'histoire perd tout son charme. Reste quand même la description du processus de démence précoce, que nous appelons plus communément alzheimer, qui fait froid dans le dos. Nous prenons conscience que la frontière entre équilibre et folie est très mince, floue et que tout peut basculer rapidement.
La lecture reste tout de même agréable, l'écriture est fluide mais rappèle un peu trop celle de Mary Higgins Clark. L'histoire est basée sur des personnages ordinaires, qui nous ressemblent même si, parfois, nous regrettons la trop grande naïveté de Cassandra.
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