« Je me dirige vers la balance : 33,8 kilos. J’ai encore perdu du poids,
une partie de moi est satisfaite. Mais je suis triste aussi : si je
continue à perdre, je vais rester longtemps à l’hôpital. Or je dois
passer mon bac… J’ai l’impression que la maladie me dévore. Qu’il ne
reste presque plus rien de moi. Pourquoi suis-je si contente de maigrir
encore ? »
Pendant près de deux ans, Solène connaîtra l’enfer de l’anorexie. Dans ce journal intime, elle raconte ce « monstre » qui s’invite à chaque repas et l’empêche de se nourrir : une petite voix obsédante qui lui renvoie l’image d’une fille « nulle », « énorme », « immonde ».
À force de ténacité, d’amour des siens, d’accompagnement du corps médical, Solène finira par retrouver confiance en elle et goût à la vie. Une libération dont cette jeune fille rayonnante, aujourd’hui étudiante, souhaite témoigner pour toutes les autres.
« J’aimerais que ce livre aide les adolescents à mieux s’accepter, à lâcher prise. Qu’il encourage aussi les parents à demander de l’aide aux premiers signes de la maladie. L’anorexie est un cauchemar. À tout moment de la journée ou de la nuit, on se retrouve en détresse, seule, perdue… au bord du gouffre. »
Le témoignage bouleversant d’une guérison.
Un magnifique message d’espoir.
Pendant près de deux ans, Solène connaîtra l’enfer de l’anorexie. Dans ce journal intime, elle raconte ce « monstre » qui s’invite à chaque repas et l’empêche de se nourrir : une petite voix obsédante qui lui renvoie l’image d’une fille « nulle », « énorme », « immonde ».
À force de ténacité, d’amour des siens, d’accompagnement du corps médical, Solène finira par retrouver confiance en elle et goût à la vie. Une libération dont cette jeune fille rayonnante, aujourd’hui étudiante, souhaite témoigner pour toutes les autres.
« J’aimerais que ce livre aide les adolescents à mieux s’accepter, à lâcher prise. Qu’il encourage aussi les parents à demander de l’aide aux premiers signes de la maladie. L’anorexie est un cauchemar. À tout moment de la journée ou de la nuit, on se retrouve en détresse, seule, perdue… au bord du gouffre. »
Le témoignage bouleversant d’une guérison.
Un magnifique message d’espoir.
Solène a 16 ans, en pleine adolescence. Période difficile ou chaque mot, chaque geste prend des proportions inattendues et démesurées. Solène évolue dans un monde tout à fait "normal" : père médecin mais absent car accaparé par son métier, une mère standardiste au cabinet de son mari, un petit frère avec qui elle est très complice, des amies et des amis. Elle est bonne élève, un peu trop perfectionniste, mais pas de conflits ni de jalousie à l'horizon. Tout semble aller bien dans le monde de Solène sauf que, une petite voix insidieuse ne cesse de lui susurrée des phrases pas très sympathiques : tu es moins importante que les patients de ton père ; tu es grosse ; de toute façon, elles ne t'ont jamais aimée... Et ces petites phrases prennent possession de son mental, de son corps, de sa volonté, de sa vie. Et Solène plonge dans l’anorexie. 52,3 kilos à la première pesée ; 33 kilos a son entrée à l’hôpital.
Solène nous raconte avec ses mots à elle cette descente en enfer mais surtout son combat pour s'en sortir et renaitre. Rien ne nous est épargné : la douleur, le doute, les vomissements, l'aveuglement des proches et les copines qui s'interrogent et qui essaient d'enrailler l'innommable alors qu'elles sont elles mêmes sur la corde raide.
C'est un témoignage poignant sur une maladie mal connue. Solène n'est pas folle, non elle a juste perdu le contrôle d'elle même. C'est aussi un témoignage de l'intérieur et de reconnaissance pour le corps médical, infirmières, médecins qui doivent se battre pour redonner confiance à ces ados mais aussi rassurer les parents. Non, ils ne sont pas de mauvais parents parce qu'ils n'ont pas vu que leur fille mourrait à petit feu de faim.
Ce genre de livre n'est pas ma tasse de thé, mais je pense qu'il faut de temps en temps plonger dans la noirceur de notre société pour pouvoir continuer à évoluer dans ce monde. C'est une lecture difficile surtout quant on est mère d'une adolescente. Ce qui est le plus dur à comprendre dans ce récit c'est l'aveuglement des parents, surtout lorsque l'on voit la photo de Solène pendant et après. Comment ont ils pu passer à côté. Solène n'avait plus que la peau sur les os. Mais bon, ce qui est sur c'est que je ne regarde plus ma fille avec les mêmes yeux et je dois dire que je
jette régulièrement un coup d’œil sur son assiette et son contenu. Et puis saluons le courage de Solène qui, même si elle reste fragile, a su se battre contre cette petite voix.
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