Aux pires heures de la guerre de Sécession, une poignée de soldats se
reconvertissent en une sinistre fratrie : la Famille Winter. Il y a
Quentin le psychopathe, les frères Empire qui rivalisent de cruauté et
de bêtises, Fred, l'esclave qui a repris sa liberté à coups de hache et,
à leur tête, l'insondable Augustus Winter, dont le regard d'ambre glace
le sang.
Parcourant le territoire sauvage des États-Unis du XIX ième siècle , de
la campagne livrée au pillage aux rues de Chicago gangrenées parla
corruption, les mercenaires de Winter tantôt défendent les avancées de
la civilisation et tantôt s'opposant farouchement, laissant dans leur
sillage plus de morts que de vifs.
Épopée nihiliste à cheval entre le western et le roman noir, cavalcade
brillante comme le canon d'un fusil, La Famille Winter vous précipite
dans les zones obscures de la nature humaine pour affronter ses
contradictions et contempler toutes ses violences.
Augustus Winter, un nom qui sème la terreur et qui suffit à glacer les sangs des plus téméraires. Augustus est le chef d'une troupe de mercenaires sans foi ni loi qui sèment la mort et la désolation partout où ils passent. Ils sont connus pour leur cruauté et leur agilité à la gâchette. Au travers de cette bande, Clifford Jackman nous retrace les pages les plus sanglantes et les plus sombres de l'Amérique et nous rappelle qu'elle s'est construite à coup de poing, de meurtres, de mensonges et de corruption.
L'histoire débute lors de la guerre de Secession, sous les ordres du Général Sherman qui utilise ces crapules afin de faire le sale boulot, afin de préparer l'arrivée officielle des troupes qui ne devront rencontrer aucune résistance. Mais Sherman, une fois la victoire assurée lâche ces hommes et les transforment en bêtes sauvages traquées. Leur seul moyen d’existence : la destruction des biens et des personnes. Alors tout le monde les utilise : massacre des Appaches, Ku Klux Kan, et bagarre électorale, aucune scène de violence nous est épargnée. Jackman nous décrit avec des mots crus et sans ambiguïté la corruption et l'injustice sociale qui règnent dans l'Amérique du XIX siècle. Nous assistons à la naissance de cette Amérique qui a fait et qui fait encore rêver des générations. L’eldorado n'était pas si bien que cela et la famille Winter doit survivre et faire face aux changements du à l'appétit de conquête d'une poignée d'hommes qui n'hésitent pas à retourner leur veste dès que cela va mal.
Un western pur jus, avec ces plaines infinies, ces saloons, ces indiens, ces colons, ces chasseurs de scalp et en toile de fond la naissance d'un pays qui se cherche. La réalité se mêle habillement à la fiction au travers de personnages ayant réellement marqués l'Histoire. Durant trois décennies, nous partageons le quotidien jonché de crimes, de hurlements, de sang, de guerre de cette famille hors la loi, qui juge son environnement hypocrite et indigne d'eux. Nous voyons à travers leur regard de fou la révolte des esclaves, la bataille électorale de 1872 et la naissance du grand banditisme de Chicago, le développement du télégraphe et du train qui détruit petit à petit le terrain de jeu de la famille Winter et ses possibilités de se cacher.
Mais attention, la violence est à toutes les pages au point de faire naître, même si on n'a pas croisé le regard d'Augustus, un sentiment de malaise voire d’écœurement.
Un western pur jus, avec ces plaines infinies, ces saloons, ces indiens, ces colons, ces chasseurs de scalp et en toile de fond la naissance d'un pays qui se cherche. La réalité se mêle habillement à la fiction au travers de personnages ayant réellement marqués l'Histoire. Durant trois décennies, nous partageons le quotidien jonché de crimes, de hurlements, de sang, de guerre de cette famille hors la loi, qui juge son environnement hypocrite et indigne d'eux. Nous voyons à travers leur regard de fou la révolte des esclaves, la bataille électorale de 1872 et la naissance du grand banditisme de Chicago, le développement du télégraphe et du train qui détruit petit à petit le terrain de jeu de la famille Winter et ses possibilités de se cacher.
Mais attention, la violence est à toutes les pages au point de faire naître, même si on n'a pas croisé le regard d'Augustus, un sentiment de malaise voire d’écœurement.
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