Le 8 janvier 1898, l’avocat d’affaires Louis Natanson, très lié aux milieux de l’armement, confie à son épouse Hélène à son meilleur ami, le négociant Jacques Bernès, l’imminence d’un rendez-vous avec un client qui, en l’échange d’un contrat juteux lui a demandé la discrétion absolue. L’avocat disparaît. Les recherches demeurent vaines. Jusqu’au jour où une lettre parvient à la Justice. Un certain Henry Brougham – le client en question - s’accuse d’avoir tué accidentellement l’avocat. On découvre la dépouille de Louis Natanson dans une maison isolée où il avait l’habitude de donner des rendez-vous discrets. Sauf qu’Henry Brougham semble n’avoir jamais existé. Qui se cache derrière cette fausse identité ? L’assassin… ou le commanditaire du meurtre de l’avocat ? Dix ans plus tard, Raoul Signoret est abordé par un étrange jeune homme : c’est Guillaume, le fils de Natanson. Il demande au reporter de reprendre l’enquête à son compte. Avec l’aide de son oncle, Eugène Baruteau, chef de la police marseillaise, aux prises avec la création des fameuses Brigades du Tigre réclamées par Clémenceau, Raoul va dénouer les fils d’un complot machiavélique qui le fera remonter jusqu’aux véritables auteurs de l’assassinat C’est une fois de plus Cécile, l’épouse du reporter, qui mettra celui-ci sur la bonne voie : celle qui conduit à la résolution de l’énigme. Après avoir enquêté dans Le vampire de la rue des Pistoles, au long des rues du plus vieux quartier de France, celui du Panier, peuplé de petites gens, Raoul Signoret nous entraîne dans ce neuvième épisode des Nouveaux Mystères de Marseille dans les milieux affaires et la grande bourgeoisie au temps où le grand port était la Porte de l’Orient.
Voici le neuvième opus des aventures de Raoul Signoret et de son oncle, l’irascible chef de la police marseillaise, Eugène Baruteau. Évidemment, c'est un livre qui date un peu mais j'ai décidé, en cette nouvelle année, de picorer régulièrement dans ma PAL qui ne cesse de grimper en flèche.
Bon franchement, j'ai connu mieux de la part de Jean Contrucci. Cette enquête se traîne en longueur, l'esprit marseillais est moins présent que dans les autres opus. Est ce dû au fait que notre héros rend moins visite à son oncle, donc que nous n'avons pas les succulents échanges verbaux des deux jouteurs. Ou est ce le fait que nous nous trouvons face à un maniaco dépressif, drogué qui plus est, et que l'ambiance est assez triste. Je ne sais mais ça se traine en longueur, des rebondissements qui s’essoufflent très vite. Et puis il y a l'intrigue : très rapidement on comprend la finalité et le coupable nous saute aux yeux très rapidement. Reste l'époque, qui sauve la lecture et qui est toujours aussi passionnante et instructive et bien documentée.
Et puis si je peux me permettre une remarque aux auteurs ou aux maisons d'éditions : faites attention au choix de la couverture. Car ici, la couverture confirme notre déduction. Dommage, cela gâche le plaisir du fin limier que nous sommes.
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