Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.
Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.
En début lecture ma première impression était : "livre complètement disjoncté, complètement azimuté" et j'ai failli laisser tomber. Mais voilà, ce livre est tellement encensé par la critique que j'ai continué jusqu'au bout. Déçu, non pas vraiment mais cette lecture ne me laisse pas un goût de chef d’œuvre.
Plusieurs thèmes sont abordés dans ce premier roman : l'amour inconditionnel d'un homme pour sa femme et le développement de la folie chez une personne. C'est une histoire racontée à deux voix : celle du fils et celle du père.
Le récit du fils nous fait rentrer dans son quotidien qui n'est que fête, danse, voyage... Celui du père, plus terre à terre, nous explique le pourquoi de cette vie. C'est un petit roman très accessible niveau lecture tout en pudeur et sensibilité. La folie de la mère est abordée avec beaucoup de tendresse et nous permet d'avoir un nouveau regard sur la schizophrénie et la bipolarité même si on l'impression de tourner en rond et de faire du sur place.
Une chose me surprend quand même. Dans toutes les critiques que j'ai lu sur internet, dans les journaux, tout est focalisé sur l'amour alors que j'ai trouvé ce thème secondaire. L'évolution de la maladie de la mère m'est apparue comme le thème central du livre, l'amour c'est ce qui a permis à cette famille de vivre et d'accepter ces changements de comportement. Mais bon, chacun sa sensibilité.
Reste un livre intéressant à découvrir sans que ce soit le coup de maître annoncé.
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