« Imaginez un croisement entre Le Verdict de Frank Galvin et La Firme de
Mitch McDeere et vous obtenez Eddie Flynn, vif, malin et sur le fil du
rasoir, dans ce thriller haletant. » Adrian McKinty
Autrefois, Eddie Flynn était un escroc doué. Ensuite, il est devenu un avocat retors, craint par ses pairs. Deux carrières aux étranges similitudes... Eddie n'a pas mis les pieds dans un prétoire depuis un an. Aujourd'hui, il n'a plus le choix. Volchek, le tristement célèbre chef de la mafia russe, lui a arrime une bombe dans le dos et menace la vie de sa fille. S'il veut la sauver, il ne lui reste plus qu'a défendre Volchek dans un procès pour meurtre perdu d'avance... et il n'a que quarante-huit heures pour cela.
Je dois dire que la quatrième de couverture est assez alléchante : on nous promet du John GRISHAM croisé avec du Bruce WILLIS ; tout un programme. Avant toute chose, il est bon de signalé qu'il s'agit du premier roman de Steve Cavanagh qui est lui-même
avocat (il a remporté le plus gros procès pour discrimination raciale
d'Irlande du Nord). Ce livre sera publié le 16
septembre 2015 aux éditions Bragelonne.
Pourquoi l'ai je déjà en ma possession ? Et bien, j'ai été sélectionné lors de l'opération Masse critique du site
J'ai donc en ma possession, une avant première et il est même écrit sur la couverture "Épreuve non corrigée". J'ai vraiment été gâté cet été.
Mon gros regret s'est d'avoir trouvé plus de Bruce WILLIS que de John GRISHAM et c'est bien dommage car ce qui est intéressant dans ce genre de polar (enfin pour moi) c'est le côté juridique, plaidoirie. Découvrir la justice Américaine, ou d'un autre pays, est toujours passionnant ; les petits coups bas des avocats, les juges qui viennent mettre leur grain de sel, l'enquête diligentée par les parties pour tirer leur client de la panade ou au contraire l'enfoncé. Çà c'est passionnant. Savoir qu'il a sauté par la fenêtre, qu'il sait se battre c'est le petit plus qui rend vivant le roman. Mais franchement, faire passer un avocat arnaqueur pour un sur homme.. Bof. Ce qui m'énerve le plus dans ce genre c'est qu'un homme seul arrive à déjouer la mafia russe alors que le FBI est dessus depuis des années et n'arrive à rien. Et lui en 48 heures... hop. Mais bon, il est vrai que l'écriture visuelle permet d'imaginer un bon film télé ou cinéma.
A part cela, que dire. Et bien, c'est un polar qui se lit vite et avec envie. Les pages se tournent facilement parce que l'intrigue nous tient quand même en haleine et que, franchement, le personnage d'Eddie est vraiment attachant.
Comme il s'agit d'un premier roman, l'auteur a voulu nous présenté son personnage à travers une affaire antérieure et parfois il y a télescopage des deux et on se perd un peu mais on raccroche très vite.
Mais franchement, une bonne découverte pour la rentrée littéraire 2015 et j'espère retrouvé Eddie très prochainement dans de nouvelles aventures.
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