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Après les Etats-Unis et la Russie, la politique française est enfin
au cœur de L’Emprise. Un roman où se croisent un favori à l'élection
présidentielle, les patrons d'Arlena (groupe nucléaire, fleuron de
l'industrie française), un premier ministre au « visage mou comme une gélatine », une agent de la DCRI, un syndicaliste…
Tout se complique lorsque de la femme et le fils du
syndicaliste sont retrouvés assassinés. Les forces obscures à l'œuvre
vont ainsi peu à peu se dévoiler, tandis que Launay, qui caracole en
tête des sondages, cherche à trouver un modus vivendi avec son principal adversaire au parti.
Évidemment, tous ces personnages sont liés, c'est le
principe de ce genre de roman. Reste à savoir comment, ça, c'est le
boulot du romancier.
Du coup, L'emprise a des accents, forcément savoureux, d'un House of Cards
à la française, où chacun rivalise de machiavélisme et de savants
calculs politiques. Avec pour seul objectif : accroître son pouvoir. Les
citoyens dans tout ça ? Des statistiques, des points dans les sondages,
dans le meilleur des cas.
Certes, Launay n'est pas aussi retors que Frank Underwood,
mais il est entouré de femmes et d'hommes prêts à tous les coups bas.
En effet, « les politiques sont là pour produire des lois qui rendent la société plus civilisée. Mais ils restent des reptiliens. »
Qu'on se rassure, « la France, quoi qu'on en dise, reste quand même une démocratie. » C'est Corti, le chef des services secrets qui le dit. À partir de là, un vague espoir est permis.
Je suis fan de Marc Dugain et j'ai toujours dévoré ses livres. Mais là, peut être est ce le sujet, j'ai eu du mal à accrocher. Trop de personnages qui se croisent, qui disparaissent sans que l'on comprenne ce qu'ils ont pu apporter au livre.
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