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À quelques kilomètres d'Oslo, l'hôpital psychiatrique de Gaustad dresse
sa masse sombre parmi les pins enneigés. Appelée sur place pour un
suicide, l'inspectrice Sarah Geringën pressent d'emblée que rien ne
concorde. Le patient 488, ainsi surnommé suivant les chiffres cicatrisés
qu'il porte sur le front, s'est figé dans la mort, un cri muet aux
lèvres – un cri de peur primale. Soumise à un compte à rebours
implacable, Sarah va découvrir une vérité vertigineuse sur l'une des
questions qui hante chacun d'entre nous : la vie après la mort...
Un suicide par strangulation. Voilà l'étrange suicide auquel est confronté l'inspectrice Sarah Geringën. On a beau être dans un asile, il y a des choses qui sont difficilement acceptable. D'autant que le directeur a un comportement des plus bizarre et que l'identification du patient n'est qu'un numéro : 488. Que cela peut il signifier ? Et puis il y a Christopher qui est prêt à tout pour sauver son neveu, Simon. Même à se transformer en super héros afin de terrasser les méchants. Et puis il y a Lazar qui veut connaitre la vérité sur ce qu'il a subit, et qui, comme le patient 488, porte un numéro gravé sur son front. Et qu'est ce que ce cri que poussait régulièrement le patient et qui tétanisait tout le monde.
Ce livre part d'un bon sentiment : nous faire découvrir l'horreur de l'expérimentation humaine et les dessous cachés et inavouables des recherches militaires. Et même si le fil rouge du l'histoire est un fait réel, car le projet MK-Ultra est une réalité, je suis restée sur ma fin. Pas que l'intrigue soit inintéressante, bien au contraire, mais je me suis surprise à regarder le reste à lire qui semblait ne pas diminuer. Des longueurs, des descriptions scientifiques trop compliquées pour mon petit cerveau. Et puis il y a Christopher qui accapare toute la scène, qui se transforme en super héros, super enquêteur, super bagarreur, super scientifique... Enfin, bref on arriverait presque à oublier qu'il y a Sarah. Sarah, une enquêtrice meurtrie dans ses chairs, qui pour garder la tête hors de l'eau doit absolument enquêter, se vider l'esprit et vaincre ses faiblesses psychologiques. Sarah qui s'accroche à son enquête comme d'autre s'accroche à une branche pour ne pas sombrer dans l'eau. Sarah qui découvre avec fascination et horreur le monde de la manipulation mentale mais aussi l'amour, le vrai.
Un bon sujet, des personnages intéressants, une intrigue qui tient en haleine mais pourtant, il manque ce petit quelque chose qui nous fait regretter d'être arrivé à la fin du livre.
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