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Paris, en l'an 1584. Une année troublée par la mort de " Monsieur ", le
frère du roi et par l'assassinat du prince d'Orange, un mois d'octobre
avec des pluies de sang en Anjou et la peste à Chenonceau. Tandis que
rumeurs et pamphlets circulent sur les pratiques occultes du roi Henri
III et de la reine mère Catherine de Médicis, le jeune commissaire au
Châtelet Jean du Moncel est chargé d'enquêter sur un vol de cadavres au
gibet de Montfaucon. Une affaire qui va le ramener, bien malgré lui,
vers l'alchimie et ses mystères, mais aussi vers les envoûteurs et
sorciers au service des puissants. Une enquête, enfin, qui le remettra
sur la trace de celle qu'il n'a jamais cessé d'aimer, la fascinante et
singulière Sybille le Noir.
Ce livre fait suite à "La femme sans tête" mais peut être lu indépendamment même si, j'ai trouvé que les nombreux rappels au cours de la lecture laisse un manque. Comme dans la plupart des policiers historiques, l'enquête passe au second plan. Ce qui fait l'intérêt de ces livres c'est le côté historique qui est ici bien documenté et nous entraine dans les méandres des petites de rues de Paris et dans les bas fonds du Châtelet, siège de la police criminelle. Nous sommes en 1584, et nous retrouvons l'inspecteur criminel Jean du Moncel, qui se retrouve au beau milieu d'un trafic de cadavres. Qui donc a besoin de ces morts : la médecine, dominée par le charismatique Ambroise Paré, les alchimistes qui sont toujours à la recherche de la pierre philosophale ou d'autres personnes qui œuvrent dans le noir.
Qui plus est, notre jeune inspecteur n'arrive pas à surmonter son chagrin d'amour pour la belle et énigmatique Sybille le Noir, fille d'un alchimiste de renom et qui rêve de faire médecine. Mais voilà, au seizième siècle, la faculté de médecine est interdite aux femmes. Il faut donc ruser.
Ce livre est intéressant et procure un bon moment de plaisir même si à mon niveau, il me reste un arrière goût de déjà lu. En effet, ces thèmes sont souvent repris dans les romans historiques : la recherche de l’immortalité, la découverte du corps humain. Nicolas Parot l'a également abordé à plusieurs reprises dans sa série Nicolas Le Floch.
Mais bon,c'est agréable, cela se lit vite et je pense continuer la découverte de cette auteure.
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