C’étaient les sixties. Une génération décidée à bousculer l’horizon
s’engageait dans une décennie d’aventures et d’expériences nouvelles. Et
ils étaient cinq, cinq gamins de Glasgow, grandis dans des familles
modestes et réunis par l’amour du rock. Au son des Stones et des Kinks,
de cette musique révolutionnaire, violente et romantique qui déferlait
sur le Royaume-Uni, ils décidaient de fuir jusqu’à Londres, cette ville
inconnue qu’ils appelaient « The Big Smoke » et où les attendait, ils en
étaient convaincus, le plus brillant des destins. Ils étaient cinq et
seuls trois d’entre eux revinrent à Glasgow avant même que finisse cette
année 1965. Pour eux, rien ne fut jamais plus comme avant.Cinquante ans
plus tard, un meurtre brutal va sortir trois vieux Écossais de leurs
existences finissantes dans un ultime acte d’amitié. Revenant sur les
pas de leur adolescence et de la fugue qui les emporta, à dix-sept ans,
vers de cruelles désillusions, ils vont remonter jusqu’à la nuit
terrible qui vit mourir deux hommes et disparaître pour toujours la
jeune fille qui les accompagnait.S’inspirant de sa propre fugue entre
Glasgow et Londres lorsqu’il était adolescent, Peter May livre un polar
nostalgique autour des rêves perdus et des passions éteintes de la
jeunesse. Dans une spirale éperdue, ses personnages sont emportés dans
un même chaos à travers les décors d’un pays bouleversé par la
modernité, où les espoirs d’antan n’en finissent pas de s’effondrer et
où leur propre passage n’aura laissé aucune trace. Mais les larmes ne
résilient ni le mal ni le mensonge. Et, au bout du compte, qu’est-ce que
la mort d’un homme sinon l’effacement de ses propres crimes ?
Il me reste comme un arrière gout de d'inachevé. J'ai débuté ma rencontre avec Peter May par "la série chinoise" avec l'inspecteur Li Yan et franchement c'était super. Bon là, depuis que je me plonge dans les autres écrits de Peter May, je n'accroche pas. Pas que cela soit inintéressant ou mal écrit ; mais je m'ennuie. J'ai l'impression de faire du sur place, l'action ne décolle pas ou lorsque l'action se met en route, elle s'arrête aussitôt. Pourtant dans cet opus, je m'attendais à trouver mieux d'autant plus que l'histoire est inspirée de la propre fugue de l'auteur à Londres. Je pensais retrouver le dynamisme de Li Yan ; mais non.
Deux histoires sont racontées en parallèle : la première se déroule en 1965 et la seconde, 50 ans plus tard lorsque la bande se reconstitue pour accompagner Maurie dans son dernier combat.
Cinq jeunes musiciens, unis comme les cinq doigts de la main, décident de tout plaquer pour tenter de percer dans le monde de la musique à Londres. Cinq jeunes qui chantent les chansons des autres et qui vont découvrir le monde de la musique à travers les yeux d'ados débordant de bonne volonté, d'énergie, d'envie de vivre mais tellement naïfs. Une bande de copains qui sauvent la cousine de Maurie des griffes de son homme dealer. Un amour naissant qui se termine tragiquement. Sur la bande de six, deux ne reviendront pas. Voilà le pèlerinage final de Maurie, faire revivre les souvenirs et lever le voile sur ces drames qui ont abouti à la séparation du groupe.
A lire mais sans plus.
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