Marta Bjornstad est femme au foyer. Elle fait son possible pour être une
bonne épouse et respecter à la lettre les préceptes indiqués dans
«L'épouse modèle», livre offert par sa belle-mère.
Tous les jours, elle prend des pilules. Si elle ne les prenait pas, elle ne serait pas stable. Pourtant, un jour, elle cesse le traitement. Elle commence à avoir des hallucinations, mais elle décide de ne pas reprendre ses médicaments et d'aller jusqu'au bout même si cela la fait sombrer doucement et irrémédiablement vers la folie.
Tous les jours, elle prend des pilules. Si elle ne les prenait pas, elle ne serait pas stable. Pourtant, un jour, elle cesse le traitement. Elle commence à avoir des hallucinations, mais elle décide de ne pas reprendre ses médicaments et d'aller jusqu'au bout même si cela la fait sombrer doucement et irrémédiablement vers la folie.
L'intrigue, si l'on en croit
certains faits divers, rejoint la réalité. Entre roman psychologique et énigme policière, nous oscillons sans cesse entre lucidité, hallucinations, retours en
arrière, et réminiscences de ce qui a été inculqué à Marta. Où est la réalité lorsque le personnage central est décrit comme une schizophrène. Ce livre, comme il est écrit en quatrième de couverture, ne laissera aucun répit au lecteur.
Dès les premières pages, nous nous rendons compte que
quelque chose ne tourne pas rond dans la vie et dans la tête de Marta. La routine apparente est teintée d'un malaise
sous-jacent. Au fur et à mesure de notre lecture, nous nous faisons une idée et puis cela devient une certitude. Pourquoi continuer la lecture puisque nous sommes sûre d'avoir la solution. Mais voilà, le doute est là et Emma Chapman distille des renseignements avec lenteur, au gré des
hallucinations et des sautes d'humeur de Marta. Elle s'y entend pour
mener son lecteur où elle le souhaite.
Sans
en faire trop, la romancière expose également très bien les personnages secondaires même si l’ambiguïté est toujours présente si bien que nous nous demandons qui est le personnage principal : Marta ou le doute ?
Impossible de lâcher ce court roman (270 pages) si vous l'entamez, et de ne pas
vivre les sensations angoissées et angoissantes de Marta. Mais franchement, je suis frustrée de n'avoir pas obtenue cette certitude car j'aime bien Marta.
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